Welcome To DF

Aéroport de Darkness Falls, fin de soirée…

Des conversations diverses, des personnes qui attendent impatiemment le retour d’un ami ou parent proche, d’autres qui travaillent inlassablement dans le bâtiment. Tous ces gens ne font guère attention à l’homme imposant qui vient de dépasser le quai de débarquement, certes il y aura quelques regards égarés sur sa silhouette puisqu’il dépasse la plupart des gens qui composent la population présente dans l’aéroport. Un tel anonymat est ce qu’il y a de mieux pour cet agent de la Corporation en espérant que cela reste ainsi pendant un bon moment. Sans perdre un instant, il se dirigea vers les casiers puis tout en sortant un petit bout de papier d’une de ses poches de veste, il pianota le code à 8 chiffres qui était indiqué sous un numéro. Une porte s’ouvrit instantanément attirant l’attention de Byron ainsi que d’autres personnes qui se trouvaient non loin de là. A l’intérieur une grosse valise noire, il l’attrapa puis esquissant un sourire aux personnes qui l’observaient, il s’en alla vers la sortie : il avait récupéré ses armes. Ses éternelles bottes martelaient le sol carrelé de l’enceinte du bâtiment alors qu’il atteignit finalement le grand hall de sortie. Une fois sur le trottoir, un chauffeur de taxi l’interpelle lui indiquant sans sourciller « qu’il l’amène n’importe où, au plus bas prix », commercial jusqu’au bout des ongles. Sans rétorquer quoi que ce soit l’agent de la Corporation grimpa dans le véhicule après y avoir mit sa valise noire, puis indiqua d’une voix grave sa destination : l’Hôtel Existence.

[Chauffeur] « Alors monsieur vous êtes sur Darkness Falls pour quoi ? Une femme qui vous attend, une maitresse qui s’impatiente ou juste pour le business ? »

Ne préférant rien rétorquer, le russe adresse un regard froid au chauffeur lui faisant clairement comprendre qu’il n’était pas du genre à raconter sa vie, de toute manière il n’y avait rien à dire. Devant lui défilaient les multiples bâtiments et autres buildings qui décoraient cette ville du grand Ouest Américain, premier constat elle était beaucoup moins grande que New York, un bon point, il lui serait beaucoup moins difficile de retrouver cette Cassidy. Il jeta un œil à sa montre, il était largement à l‘heure pour le RDV que l’on lui avait fixé une fois arrivé. Finalement après une dizaine de minutes de conduite le chauffeur s’arrêta devant l’hôtel alors que des spots publicitaires encombraient les façades des bâtiments aux alentours sur l’un d’eux le parapluie rouge et blanc et une jeune et jolie blonde vantait les mérites d’un médicament commercialisé sous le nom de SALFSPRING. Ironique quand on pensait qu’il était déjà commercialisé en 1998 sur Raccoon city, le maire de cette cité semblait refaire la même erreur, cela ne pouvait qu’être plus bénéfique. Il tendit un billet au chauffeur sans réclamer sa monnaie ni faire attention à qu’il rétorquait.

[Chauffeur] « Bon vous en faîtes ce que vous voulez mais les rues sont mal fréquentées dans les environs. Trainez pas trop. Pauv’con.

Byron rentra dans l’hôtel, demanda la clef de sa chambre à l’accueil puis une fois arrivé à l’étage correspondant, il y entra. Il posa rapidement sa grosse valise noire, pianota le code puis l’ouvrit doucement. A l’intérieur plusieurs armes en pièces détachées, il n’avait que l’embarras du choix, le tout était d’être discret, il prit les pièces qui constituaient, son arme de poing, un bon vieux SIG SAUER auquel il avait été habitué depuis qu’il était rentré à la Corporation. Il le monta sans perdre un instant, opérant avec minutie et soin comme si c’était la chose la plus importante au monde, en quelque sorte ca l’était puisque c’était cette arme qui déterminait la survie de Byron. Il la vérifia puis inséra le magasin de 15 balles, il s’assura qu’une balle était bien enclenchée puis après l’avoir mise dans son holster, il sortit de sa chambre : son contact n’allait pas attendre bien longtemps.

Après une bonne dizaine de minutes de marche, il atteignit enfin le parc. Quelques personnes s’y promenaient encore même s’il était difficile de distinguer quoi que ce soit dans cette pénombre. Il regarda encore une fois la photo de l’agent qu’il devait rencontrée puis s’engagea plus profondément dans le parc. Il n’aimait pas attendre mais bon il n’avait pas vraiment le choix…..

Depuis quelque jour qu’elle avait reçut un appel pour un nouvel arrivant dans l’équipe. Son nouveau superviseur qu’avait dit ces employeurs et elle serait chargé de l’accueil de celui-ci. Missy se disait que ce nouvel agent serait sans aucun doute le plus expérimenter de l’équipe étant donner de son rang. Reste à savoir si c’était bien le cas, car elle allait bientôt devoir aller le rejoindre.

La nuit tombé, la jeune femme attrapa son baretta chargé, ainsi que les clés de sa caliber et prit la route pour le parc. À 20 minutes de son RDV, elle jugea suffisant pour ne pas être en retard. ~~Amérindienne sur les bords, Indian time !~~ À part son nom et le fait qu’il était russe, c’était les seules choses qu’elle savait sur lui, mais ils pourront mieux faire connaissance une fois qu’il aura rencontré, sauf si ça ne l’intéressais pas. Mais c’était toujours mieux de connaître un peu plus ces collègues.

Une fois la voiture garé, elle vit qu’elle était en avance de 5 minutes et prit le chemin du parc sans oublier d’emmener avec elle la photo de Byron Walker qu’elle rangea dans la poche de son manteau noir. La nuit était gênante pour retrouver quelqu’un, mais c’était discret. Tout en s’enfonçant dans le parc, elle croisa plusieurs personnes qui sans doute rentraient chez eux, vidant assez le parc pour augmenter les chances des deux employés d’Umbrella pour se retrouver plus facilement.

Après quelque minute, Missy décida de s’assoir sur un des bancs, mais elle dû bientôt se relever, car le russe passa juste à quelque mètre d’elle. En soupirant un rire, elle se releva en suivant cet homme qui était assez imposant. Ils étaient près de la fontaine et après s'être assurer qu'ils étaient bel et bien seuls, la jeune femme s'introduit :

-Monsieur Walker je suppose.

Elle lui laissa le temps de se retourner. Sans attendre une réponse, elle ajouta sur un ton neutre.

- Je suis celle qui est chargée de vous accueillir… alors bienvenue.

[HRP: Même si ce n'est pas elle sur la photo... C'est ok ? ]

Le regard du russe balayait les environs alors que sa main se crispait sur la photo de son contact, un dernier coup d’œil sur celle-ci : une jolie jeune femme brune avec des yeux de la sorte ne devait pas passer inaperçu surtout pas dans un parc à cette heure-ci de la soirée. Quelques personnes se promenaient encore nonchalamment passant de temps à autre sous un réverbère révélant ainsi clairement leur position cependant toujours pas de contact. Il avança quelque peu s’engageant un instant sur le petit chemin rocailleux qui lézardait à travers le parc. Ses pas résonnaient alors qu’il observait les environs à la recherche de la jeune femme. Alors qu’il passait non loin d’un banc, il aperçût une silhouette féminine mais elle ne semblait pas ressembler à celle de la photo. Il décida donc de continuer son chemin vers la fontaine dont les jets d’eau illuminés donnaient un air joyeux à tout cet espace vert si lugubre une fois la nuit tombée. Plongé dans ses pensées, ses sens furent tout à coup alertés par une voix suave qui l’interrompit dans sa marche.

[ ??] « Monsieur Walker je suppose…. Je suis celle qui est chargée de vous accueillir… alors bienvenue.

Il daigna se retourner lentement vers son interlocutrice puis la reconnût, des yeux clairs et une chevelure d’ébène. Il prit la photo que l’on lui avait transmis puis dans un geste sans émotion l’enflamma méticuleusement avec son briquet. Les yeux presque absorbés par la flamme qui dansait devant lui, il jeta finalement le bout de papier avant de poser son regard sans vie sur celle qui lui faisait face désormais.

[Byron] « En effet c’est moi. Vous devez être l’agent Otehima. Vous savez sans doute pourquoi je suis ici. Il me faut rapidement des renseignements sur une certaine Catherina Cassidy. »

Il tourna le regard vers les alentours comme pour vérifier que personne ne se mêlait de ce qui ne le regardait pas. Paranoïa ? Non juste un peu méfiant. Dans ce genre de métier, il fallait savoir être consciencieux et surtout anticiper la moindre chose qui pouvait arriver. C’est pourquoi ses yeux se fixèrent sur la camionnette qui passait non loin du parc à faible allure comme si quelqu’un les observait. Le véhicule accéléra tout à coup puis Byron tourna la tête vers Missy.

Il était plus grand qu’elle et surtout physiquement plus puissant, la tuer serait aisé. Pourquoi ? Après tout elle aussi est un agent du parapluie rouge et blanc mais il ne s’encombrait pas avec ce genre de considération, il était un solitaire. Il avait été formé de la sorte, apprendre à ne faire confiance qu’à soit même et à personne d’autre. Maintes et maintes fois, il avait tué froidement des agents d’Umbrella peu après que ceux-ci lui aient donné des renseignements pour continuer sa mission. Elle ne dérogerait pas à la règle. Il avait besoin d’elle certes mais temporairement. Il désigna d’un doigt précis la camionnette qui allait quitter la rue.

[Byron] « Des amis à vous ? Nous ne serons bientôt plus seuls à mon avis, vous avez les infos ? »

Il sortit son arme d’un geste ample puis vérifia qu’une balle était engagée, la suite des événements allaient être simples, elle lui révélait si elle le savait où se terrait sa cible puis on retrouverait son corps au beau matin dans une ruelle glauque de cette ville pitoyable. Il préférait largement l’ambiance des rues de Moscou ou de St Petersbourg. Il plongea ses yeux dans les prunelles océans de la jeune femme en attendant la réponse de celle-ci, il n’avait pas l’intention de traîner ici…..

[HRP : Pas de sushis Missy, j'ai édité et mis une tof de la la belle Amy Lee. Désolé du retard mais pas mal de taf en ce moment^^]

Missy ne laissa pas transparaitre son étonnement en considérant la carrure de l’homme qui semblait bien plus imposante de plus près. Elle se contenta de lever la tête vers le visage de l’agent, qu’elle trouva pas mal beau gosse, malgré son air sinistre. Maintenant face à elle, il ne tarda pas à sortir une photo, sans doute celui que ses employeurs lui avaient remis pour l’identifier. Elle ne comprenait pas tout à fait ce geste, qu’elle regardait sans bronché, mais elle se disait qu’il devait prendre toute les précautions.

« En effet c’est moi. Vous devez être l’agent Otehima. Vous savez sans doute pourquoi je suis ici. Il me faut rapidement des renseignements sur une certaine Catherina Cassidy. »

-Oui, je suis aux courantes. La corpo vous a sans doute fait part de ce pourquoi on m’a envoyé vous accueillir…

La jeune femme paraissait avoir terminé la dessus, mais en voyant l’agent regarder aux alentours la mis un peu aux aguets. Un reflexe disons et ça l’empêcher un moment de continuer. Seulement avant de pouvoir reprendre, l’homme massif posa à nouveau son regard sur elle avant de pointer du doigt quelque chose…

« Des amis à vous ? Nous ne serons bientôt plus seuls à mon avis, vous avez les infos ? »

-Je n’ai aucuns amis… Et je crois qu’on ferait mieux d’y aller.

Elle se fiait un peu au jugement de Byron de ce qui en était de la camionnette, même si elle trouvait qu’il fallait quand même garder un peu de calme. En pensant à cela, elle se retourna vers le nouvel agent qui venait de sortir son arme et elle se demanda si c’était nécessaire. Il vérifia le contenu des balles avant de la regarder, attendant sa réponse à propos de Catherina Cassidy.

-Pour les infos, vous les aurez demain. Un informateur travail la dessus et nous amèneras le dossier. Pour le moment, mes employeurs désiraient qu’on se croise tout d’abords. Je ne fais qu’obéir aux ordres.

Visiblement, son nouveau collègue ne voulait pas traîner dans les parages alors à son tour, elle regarda aux alentour avant de réfléchir à un coin tranquille.

-Marchons ! Vous voulez bien ? À moins que ne vous n’ayez un endroit particulier où nous pourrons discuter.

Il était venu à ce RDV pour rien, intérieurement il se maudissait d’avoir perdu son temps inutilement et en pensant à la camionnette qui était passée devant eux, ca allait peut être être « Dangereusement ». Rapidement il freina une envie morbide d’ajuster une balle dans le crâne de la jeune femme, il soupira un instant, si les choses dégénéraient, il serait bien content que ce soit elle qui essuie les éventuels coups de feu. Il mit ces pensées de côté en la regardant après tout elle lui avait indiqué qu’ils rencontreraient un informateur qui leur apporterait les renseignements nécessaires sur Catherina Cassidy.

Un mal pour un bien en quelque sorte même s’il avait horreur de perdre son temps. Elle l’invita à marcher pour discuter, il lui jeta un regard quelque peu méfiant ne sachant quoi penser de tout ceci même si Missy lui inspirait une certaine confiance. Malgré son côté largement associable, il savait discerner chez les gens les traits de caractère les plus marquants lui permettant de ne pas faire de faux pas. Il n’accordait que très rarement sa confiance et n’avait jamais fait d’erreur à ce niveau là.

[Byron] « Je pense qu’il serait plus judicieux de s’en aller d’ici si on veut discuter tranquillement. Il y a une impasse à quelques rues au nord du parc, nous ne serons pas dérangés. »

Il emboita le pas de la jeune femme tout en regardant devant lui, ils pouvaient être interrompus à n’importe quel moment mettant l’agent de la Corporation dans une situation des plus compliquées. Il ne voulait pas se retrouver dans une situation délicate à peine arrivé sur Darkness Falls. Il rangea finalement son arme dans son holster tout en marchant, une pénombre particulièrement troublante régnait dans le parc dorénavant si bien que les sens du Superviseur étaient aux aguets. Il jeta un regard neutre à la jeune femme alors qu’après quelques minutes de marche ils atteignirent la sortie du parc.

Il laissa à nouveau la jeune femme passer devant lui mais alors qu’il allait s’engager derrière elle, un bruit de mécanisme résonna non loin de lui. Il tourna la tête vers la source de tout ce vacarme qui pourrait presque réveiller les morts pour découvrir la fontaine qui était en train de s’ouvrir en deux se vidant ainsi de toute son eau. Toute l’attention de Black Hydra était désormais focalisée sur cette entrée qui venait de se faire derrière eux, une main sur le menton comme circonspect, il fronça les sourcils et adressa un regard intrigué à Missy.

[Byron] « J’imagine que vous connaissiez cette entrée ? Voilà un endroit tranquille pour discuter, allons-y.

Il se dirigea d’un pas lent vers l’entrée d’un endroit quelconque qui leur faisait face, il arriva finalement devant des escaliers en marbre complètement détrempés puis tournant la tête vers sa coéquipière de fortune il s’engagea dans le couloir. Ses chaussures résonnaient sur le sol marbré puis finalement alors qu’il avait achevé la descente des marches, il arriva devant une porte à moitié ouverte mais le plus important était le corps mutilé d’une femme qui devait être quelques instants encore auparavant un scientifique de la Corporation. Quelque chose s’était passé dans ce lieu et le Russe commençait à en avoir une petite idée.

[Byron] « Joli comité d'accueil ma foi….. »

Missy pouvait remarquer la frustration qu’elle avait causée à Byron qui marqua un long soupire après lui avoir dit qu’il n’aurait pas les informations tout de suite. Comme si c’était sa faute. Elle ne fit aucune remarque là-dessus et se contenta de sourire, blasée. Pour le moment, elle voulait quitter ce parc qui rendait visiblement nerveux son compagnon, mais elle pouvait comprendre. Ils ne se connaissaient pas et c’était normal de se montrer méfiant, surtout avec le genre de boulot qu’ils avaient.

Il revint sur elle d’un regard soupçonneux, comme si elle n’était pas digne de confiance. Mais elle, pour le moment, n’avait rien trouvé qui pourrait lui faire craindre de son nouveau collègue. Enfin, si elle pouvait le considéré ainsi, car selon ce qu’elle avait compris, il était ici pour Catherina Cassidy et ignorait si il allait continuer son service à Darkness Fall après.

« Je pense qu’il serait plus judicieux de s’en aller d’ici si on veut discuter tranquillement. Il y a une impasse à quelques rues au nord du parc, nous ne serons pas dérangés. »

Elle acquiesça doucement avant d’entamer le chemin du lieu tranquille, suivit de Byron qui serra finalement son arme. La nuit, le parc avait ses habituels coins lugubres, mais ce soir les lieux semblaient être plus dangereux que d’ordinaire. La marche vers la sorti du parc était silencieuse, mais la jeune femme prit le temps de regarder derrière elle, croisant le regard de l’agent. Elle allait continuer de marcher, mais un bruit stoppa leur pas à tout les deux.

Ils observèrent derrière, une fontaine qui commençait à s’ouvrir. L’eau se vida rapidement pour laisser place à un passage, dont Missy avait déjà entendu parler. De vieux chenaux souterrains se trouvaient un peu partout dans la ville, pouvant transporter les scientifiques plus rapidement vers le Hive. Seulement, elle ignorait la raison pourquoi celui-ci venait de s’ouvrir. Le regard intrigué de son nouveau collègue, dont Missy ne pouvait expliquer.

« J’imagine que vous connaissiez cette entrée ? Voilà un endroit tranquille pour discuter, allons-y. »

Un haussement d’épaule, puis elle suivit Byron ne sachant pas trop si c’était réellement un endroit tranquille, mais il fallait bien aller quelque part… Dans un premier temps, ils firent face à un escalier et pendant la descente, Missy se disait qu’il faisait face à un véritable passage secret digne de la corporation. Un couloir leur fit face, alors que derrière eux l’entré de la fontaine se referma dans un bruit sourd. La jeune femme continua de suivre l’agent jusqu’à ce qu’il arrive devant une porte mi-ouvert, cachant derrière un corps mutilé. Semblerait-il que c’était une scientifique d’Umbrella.

« Joli comité d'accueil ma foi….. »

-Vous n’avez encore rien vu…

Le regard neutre de la jeune femme restait sur le corps couvert de sang. Elle restait indifférente contre cette découverte, mais il fallait bien retrouver le coupable. En se tournant vers le bel homme, elle attrapa son arme qu’elle chargea.

-Je pense que notre discutions attendra. Pour le moment, si je me souviens bien, ces passages appartiennent à la corporation et ils servaient à transporter des marchandises et des personnes, partout dans la ville ou en dehors. Cependant, j’ignorais qu’ils étaient encore utilisés.

Après avoir dit ces mots, elle entra dans la pièce où une faible lumières scintillait, mais on pouvait remarquer le sang qui avait aspergé les murs. Elle chercha ce qui aurait pu tuer la victime qui semblait assez fraîche dont l’odeur démontrait. En voyant le corps déchiqueter, on pouvait penser que la mort a été causée par une tronçonneuse, mais comme ils sont à Darkness Fall, une créature échappée d’Umbrella auraient sûrement à y voir. Enfin, ce n’était pas encore sûre…

-Au moins, nous ne sommes pas venus ici pour un rien, vous ne pensez pas ?

Dit-elle dans sur un ton légèrement amusé, insensible du faite qu’ils seraient probablement en danger.

-Une investigation s’impose… Nous sommes armés, nul besoin de renfort, hum ?

Un léger sourire à Byron, attendant ce qu’il en penserait.

« Vous n’avez encore rien vu » Cette phrase résonnait dans la tête du Russe pendant un long moment qui sembla durer une éternité. Instant pendant lequel le cerveau du Superviseur prenait en compte la moindre donnée, le moindre mot qui sortait des lèvres de son interlocutrice. Il la regarda à nouveau essayant de détecter quelque chose qui trahirait un comportement perturbant chez la jeune femme qui révèlerait définitivement pourquoi elle avait intégré la Corporation.

Il fallait l’admettre que pour l’instant elle n’avait pas la mentalité notamment le cynisme qui caractérisait la plupart des agents qui peuplaient la société du parapluie rouge et blanc. Elle semblait douce et gentille même si sa dernière affirmation révélait une petite goutte d’ironie. Il jaugea de nouveau le corps inerte de la scientifique déchiqueté comme une vulgaire poupée pour gosse, il poussa cette dernière d’un geste désintéressé du pied avant que Missy ne l’interrompt à nouveau.

[Missy] « Je pense que notre discutions attendra. Pour le moment, si je me souviens bien, ces passages appartiennent à la corporation et ils servaient à transporter des marchandises et des personnes, partout dans la ville ou en dehors. Cependant, j’ignorais qu’ils étaient encore utilisés. »

Elle était donc plus intéressante qu’il n’y paraissait, elle avait l’avantage d’être présente dans cette ville depuis plus longtemps que le Russe ce qui en soit lui avait fait gagné un point dans l’estime de Byron. Si ce que lui disait Missy était vrai cette scientifique s’était donc échapper du Hive mais à ce moment là dans quel but ? Quelle motivation ? La blouse teintée d’un rouge dilué s’écarta légèrement laissant apparaître quelques feuilles de papier. Voilà donc la raison de tout ce sang, elle avait réussit à s’échapper d’un laboratoire de la Corporation avec des renseignements qui lui sauveraient probablement la vie. Il esquissa un sourire narquois après tout elle avait mérité ce sort pitoyable, voilà ce qu’il arrivait lorsque l’on trahissait son employeur et surtout Umbrella.

[Missy] « Au moins, nous ne sommes pas venus ici pour un rien, vous ne pensez pas ? Une investigation s’impose… Nous sommes armés, nul besoin de renfort, hum ?

Etait elle habituée à ce genre d’intervention ? Elle ne semblait pas aussi expérimentée qu’il n’y paraissait encore une fois. Cette Missy cachait bien son jeu, rien de surprenant en fin de compte lorsque l’on appartient à Umbrella. Il se releva doucement les quelques morceaux de papier dans les mains puis les lût brièvement, effectivement ces renseignements étaient sensibles et ne devaient tombés en aucun cas dans les mains de n’importe qui. La modification de certains gènes humains avec les résultats de certains tests sur des cobayes humains. Les noms de ceux-ci apparaissaient bien clairement impliquant du coup directement la Corporation. Elle avait bien assuré ses arrières, elle comptait sans doute remettre ces feuilles aux autorités compétentes ou bien à des concurrents peu scrupuleux. Ce qui expliquait le pourquoi de la camionnette sans doute que les personnes ne s’attendaient à ce que deux personnes se retrouvent dans le parc alors qu’ils avaient mit au point un rendez-vous avec la scientifique.

Presque trop facile mais alors comment s’était elle retrouvé dans cet état alors qu’une simple arrestation aurait suffit. Une BOW avait dû s’occuper de son cas ce qui impliquait dans ce cas que le laboratoire qui devait être non loin de leur position était dans un état critique, aucun signe d’alerte cependant. Il tendit les papiers à la jeune femme puis continua sa marche dans le couloir. Une humidité particulièrement pesante régnait en ces lieux confirmée par le bruit des gouttes qui tombaient les unes après les autres sur le sol bétonné. Les sens à l’affût le russe avançait avec précaution alors qu’à une cinquantaine de mettre plus loin on pouvait apercevoir une porte blindée qui était entrouverte à son tour. Cela facilitait leur progression et leur enquête sur ce qui avait bien pur se passer par ici. Ils arrivèrent près de la porte puis le russe tourant la tête vers sa coéquipière lui adressa un regard neutre.

[Byron] « Restez sur vos gardes, il ne faudrait que votre joli minois soit défiguré par une BOW trop agressive. »

Il poussa la porte puis pénétra à l’intérieur de ce qui ressemblait au hall d’entrée d’un immeuble enfin c’est que pensa le Russe tout en dégainant lentement son arme. Balayant les environs de son arme munie d’un AIMPOINT, il passait en revue les différents bureaux qui étaient lugubrement déserts. Il semblerait que les lieux avaient été vidé bien prématurément tout à coup alors que Byron progressait pas à pas dans cet espace calfeutré une voix tout d’abord à peine audible résonna dans un des couloirs adjacents. Interpellé par ce bruit qui brisait le silence si stressant qui régnait en ces lieux, le Superviseur avança tout doucement. Finalement il découvrit le propriétaire de cette voix apeurée. Il le pointa de son arme alors que l’homme qui lui faisait face et qui était lui aussi blessé, se balançait de manière répétée d’avant en arrière comme un autiste tout en répétant clairement « Une Ombre l’a emporté, une ombre l’a emporté ».

[Byron] « Monsieur levez vous. Vous avez entendu ? »

N’attendant pas qu’il réponde le Russe l’empoigna d’une main ferme alors que le regard de cet homme aux cheveux grisonnants et aux lunettes tout juste posées sur le nez, semblait complètement dans le vide comme s’il avait perdu conscience de la réalité et de ce qui se passait autour de lui. Byron le secoua quelque peu essayant de le sortir de cette torpeur. Sans succès, un regard à sa coéquipière puis il se désintéressa complètement de ce vieux fou.

[Byron] « Essayez de lui soutirer quelques renseignements, je vais m’occuper de fouiller les alentours. »
Hiérarchiquement il était son supérieur mais étant donné que cela ne concernait pas la mission pour laquelle on l’avait affecté et que l’on ne lui avait mis personne sous son commandement, elle pouvait bien faire ce qu’elle voulait. Il avança dans les quelques bureaux qui décoraient les environs à la recherche d’indice de ce qui c’était passé ici, tout cela ne lui disait rien qui vaille……

Missy ne remarquait pas le fait qu’elle paraissait être en tête de cette recherche qui ne cachait rien de bon, en considérant l’état du cadavre. Elle voyait plutôt ça, comme un travail d’équipe, même si elle avait l’habitude de travailler seule sur le terrain. Elle se sentait à l’aise d’entamer une investigation avec Byron qui lui paraissait être un bon coéquipier. Enfin, il ne faut pas tout de suite tirer des conclusions et pour le moment, ils devaient travailler ensemble.

Ceci dit, Byron avait déjà trouvé un indice, qui pouvait expliquer la raison de la mort de la jeune femme. Quelque morceau de feuille taché de sang que l’agent remis à Missy, qu’elle lu rapidement et compris enfin le pourquoi de sa mort. C’était assez bien mérité, pensait alors la jeune femme, mais il restait maintenant à trouver qui l’avait mutilé. Une arme biologique était sans doute à l’affut de tout ça, étant donner du laboratoire qui s’y trouvait non loin. Il fallait vérifier, mais aussi stopper la BOW.

Elle suivit Byron dans le couloir, d’où on pouvait déjà voir une porte blindé entre-ouverte au fond. Le reste de l’enquête allait être moins difficile, étant donner de la facilité de progression qu’ils avaient à trouver l’origine de l’arme biologique. Son coéquipier lui adressa un regard tout aussi neutre que le sien.

« Restez sur vos gardes, il ne faudrait que votre joli minois soit défiguré par une BOW trop agressive. »

«Jolie minois » resta un moment à flotter dans sa tête sans trop savoir pourquoi, mais elle acquiesça d’un signe de tête avant d’entrer avec l’agent.

À l’intérieur, de nombreux bureau s’y trouvaient, vide et d’un air lugubre. Ils continuèrent à marcher d’un pas lent dans le silence qui fut brisé par une voix à peine audible, mais qui se rapprocha de plus en plus. Ils trouvèrent assez vite d’où venait la voix, où un homme, blessé, recroquevillé et en état de choc répétait clairement les mots « Une Ombre l’a emporté, une ombre l’a emporté ». Byron lui ordonna de se lever, mais sûrement que l’homme aux cheveux grisâtre n’était pas en état de coopérer…

Son coéquipier l’empoigna avant de le secouer. Visiblement, Byron était du genre ferme et faisait tout pour arriver à ses moyens, mais pour le moment cet homme blessé était ailleurs. Missy regarda l’agent qui relâcha le fou.

« Essayez de lui soutirer quelques renseignements, je vais m’occuper de fouiller les alentours. »

-Entendu !

Missy s’approcha de l’homme, alors que Byron alla à la recherche d’indice. Elle se pencha vers le fou en ignorant comment lui faire pour soutirer des informations, mais commença par fouiller les poches de sa chemise. Elle y trouva une carte d’accès du hive, qui ne lui appartenait pas, car la photo d’une femme ornait celle-ci. Il ne travaillait pas pour Umbrella, ça c’était claire et il était sûrement venu échanger les informations avec la scientifique de tout à l’heure.

-Monsieur ! Pour qui travailler vous ?

L’homme continuait dans sa folie en répétant sans arrêt « Une Ombre l’a emporté » ce qui commençait à énerver Missy qui n’hésita pas à le frapper, essayant de garder un certain contrôle dans ce geste et pour le faire revenir à lui.

-Où elle est partit cette ombre ?

D’une main tremblotante, l’homme désigna le fond du couloir derrière elle qui semblait être plus sombre que le reste des lieux. Elle tourna doucement le regard vers Byron qui se dirigeait vers là. Elle se redressa et alla le rejoindre, laissant le vieux fou pour qui elle réglera son compte après. Et puis, ce n’était pas vraiment la peine de l’immobilisé, car c’était claire qu’il était partit de nouveau dans sa folie.

-Selon ce que j’ai pu en tirer, il n’est pas de la famille d’Umbrella et il était de mèche avec la scientifique de tout à l’heure… Bon, ça tu t’en es sûrement déjà douter, mais c’est problématique de savoir qu’ils arrivent à pénétrer dans les quartiers de la corpo.

Elle avait dit cela sur un ton neutre, son regard concentré vers le fond de la pièce.

-L’ombre viendrait de là…

Rien, pas un seul indice qui pourrait lui indiquer ce qui avait pu se passer ici. Au vue du bazar qui régnait en ses lieux, il était clair qu’un affrontement particulièrement sanglant avait éclaté et que seul le fou en avait survécu. On pouvait d’ailleurs se demander comment, aucune réponse, l’endroit n’indiquait rien de particulier ce qui était très frustrant cependant on pouvait déduire que cet évènement avait affecté ce qui devait constituer également un scientifique de la Corp si bien qu’il avait complètement perdu l’esprit. En même temps travailler pour la Corporation relevait d’une folie un peu particulière. Alors que le Superviseur fouillait un peu partout à la recherche de documents, Missy le rejoignit pour lui indiquer ce qu’elle avait pu trouver sur cet homme.

[Missy] « Selon ce que j’ai pu en tirer, il n’est pas de la famille d’Umbrella et il était de mèche avec la scientifique de tout à l’heure… Bon, ça tu t’en es sûrement déjà douter, mais c’est problématique de savoir qu’ils arrivent à pénétrer dans les quartiers de la corpo. »

Il haussa légèrement un sourcil pas vraiment convaincu parce que venait de lui dire la jeune femme, pas qu’il doutait de son jugement mais il ne pensait pas que cet homme ne fasse pas partit de la Corporation. Certes il avait la carte d’une scientifique mais quand on voyait ce qui c’était passé dans ces bureaux, on pouvait tout imaginer et surtout les choses les plus tordues. Il prit un air sérieux puis après avoir regardé la jeune femme dans les yeux, il se dirigea vers le scientifique d’un pas décidé. Sans ménagement, il le releva puis le plaqua violemment contre le mur en contreplaqué qui trembla sous le choc.

[Byron] « Je suis moins patient que ma coéquipière alors tu vas cracher rapidement le morceau sinon il est fort probable que tu finisses comme ta copine. Entendu ? »

Ne s’attendant aucunement à être molester de la sorte, le scientifique commençait à paniquer se voyant déjà mort et enterré. Ne désirant ce sort funeste, il bafouilla quelques mots sans pour autant pouvoir articuler quelque chose de compréhensible si bien que la Russe resserra son étreinte sur le cou frêle de son interlocuteur déboussolé. Sa main se voulait de plus en plus puissante pouvant à tout instant lui briser la nuque tout à coup alors qu’il devenait tout rouge sous la pression son regard se focalisa sur le tatouage qui ornait l’intérieur de l’avant-bras de l’UBCS. Un D et un C entrelacés désignant les sujets appartenant au projet « The Children of Darwin », Byron relâcha légèrement son emprise laissant l’homme respirer mais surtout s’exprimer. Ce dernier semblait revivre devant la découverte qu’il venait de faire comme s’il venait de pénétrer dans une oasis après avoir fait une traversée interminable dans le désert le plus aride sur terre. Une aubaine. Le Superviseur le lâcha finalement, lui adressant un regard quelque peu interrogateur, qu’est ce qui avait bien pu le transformer tout à coup. L’homme toussa deux trois fois avant de reprendre son souffle, la main puissante de Byron avait failli avoir raison de lui.

[Scientifique] « Vous… vous êtes l’un d’eux. Le tatouage sur votre bras…. Vous êtes un enfant du Projet « Les Enfants de Darwin ». J’ai participé à ce dernier, j’ai été muté sur Darkness Falls avant que l’on ait pu voir les premiers vrai résultats. Au vue de votre puissance physique, aucun doute que celui-ci a réussit. Combien êtes vous à avoir survécu ? »

Le russe ne rajouta rien laissant cet illuminé débiter son flot de paroles mais il semblait être au courant du projet dont il avait fait partit. Cette expérimentation était pourtant classé secrète seulement quelques hauts responsables et d’autres scientifiques importants avaient connaissance d’une telle entreprise si bien que les laborantins qui étaient affectés à celle-ci le restaient jusqu’au bout, comment se faisait il que cet homme ait pu être muté sur un autre secteur. Il aurait pu révéler un bon nombre de choses sur le projet. Celui-ci ne semblait pas inquiet si bien que le superviseur le laissa continuer.

[Scientifique] « Je suis émerveillé de voir un des spécimens de cette expérience en activité. Les résultats ont-ils été…. »
[Byron] « La ferme et réponds à ma question. » interrompît Byron après lui avoir administré une cinglante gifle du dos de la main.

Le scientifique s’essuya le coin de la lèvre désormais ouvert avant de reprendre avec le même air illuminé sur le visage comme s’il était possédé.

[Scientifique] « Tout ce que je sais c’est que la scientifique que vous avez croisé tentait de sortir des infos sur une expérience qui a dégénéré dans ce laboratoire. »
[Byron] « Qu’est ce que vous expérimentez ici par rapport au Hive ?»
[Scientifique] « Nous sommes spécialisés dans la synthétisation du virus G. Récemment un test a mal tourné et un de nos employés est mort, tué par une de nos créations. Si seulement on pouvait avoir accès à mon ordinateur, j’ai accès au verrouillage des cellules et à la réactivation des protocoles de sécurité."

C’était donc ca, encore une fois des scientifiques miséreux qui avaient joué avec le feu et du coup ce laboratoire secondaire se retrouvait sans contrôle. Et une fois encore les UBCS se retrouvaient à nettoyer tout ce merdier s’il n’était pas aussi professionnel, il aurait déjà plié bagages et aurait laissé le service de sécurité s’en charger. Il regarda le scientifique d’un œil intéressé après tout s’il pouvait remettre les sécurités en place, cela leur permettrait de plus facilement progresser. Il fit un geste de la tête indiquant au scientifique ce qu’il avait prévu pour lui pour la suite ce qui fit reculer de peur ce dernier.

[Scientifique] « Non je ne veux pas retourner là-bas. Trop dangereux. Aaaa… Attendons que du renfort arrive. »
Sans attendre et sans le moindre ressenti, il sortit son arme puis la pointa vers le crâne luisant de sueur de son interlocuteur.
[Byron] « Si on attend du renfort, nous serons probablement mort alors vous allez nous montrer le chemin. Sinon nous ferons volontiers sans vous. »

Un regard neutre à sa coéquipière puis il esquissa un sourire lugubre au scientifique, il était temps de bouger vers l’entrée du laboratoire secondaire et trouver son ordinateur…

Missy n'avait peut-être pas interrogé le scientifique assez longtemps, mais sûrement que Byron allait faire ce qu'il fallait pour lui soutirer de meilleurs résultat pour leur recherche. Son coéquipier retourna auprès de l'homme aux cheveux grisâtre suivit d'elle qui se devait de protéger ses arrières, car elle était toujours intrigué par le fond de la pièce...

« Je suis moins patient que ma coéquipière alors tu vas cracher rapidement le morceau sinon il est fort probable que tu finisses comme ta copine. Entendu ? »

Byron plaqua violemment le scientifique contre le mur, méthode encore plus efficace pour faire parler quelqu'un que de donner un simple coup de poing, mais encore plus si on secoue le principale impliqué. Dans un premier temps, le vieux fou avait du mal à articuler, mais les mains de Byron dont Missy pouvait entendre se contracter autour du cou obligèrent le scientifique à collaborer plus rapidement. Mais, c'est alors que son regard fut attiré par le bras du russe. Missy ne pouvait dire ce que l'homme avait pu voir, mais ça le rendit intrigué ou plutôt ébahit, mélangé avec un air émerveillé.

« Vous… vous êtes l’un d’eux. Le tatouage sur votre bras…. Vous êtes un enfant du Projet « Les Enfants de Darwin ». J’ai participé à ce dernier, j’ai été muté sur Darkness Falls avant que l’on ait pu voir les premiers vrai résultats. Au vue de votre puissance physique, aucun doute que celui-ci a réussit. Combien êtes-vous à avoir survécu ? »

Missy se demandait se qu'il était en train de raconter, trouvant étrange la façon dont il abordait le sujet. «Les Enfants de Darwin»? se demandait la jeune femme cherchant un quelconque lien dans sa tête qu'elle aurait pu entendre, mais rien ne lui venait à l'esprit. Elle s'approcha un peu du russe, voyant alors ce qu'avais fait changer d'attitude au scientifique. Un tatouage D et C entrelacé sur l'avant bras de son coéquipier. Umbrella avait toute sorte de projet et semblerait-il qu'ils en cachaient précieusement seulement pour les plus haut dirigeant de la corpo. Enfin, c'est ce que la jeune femme comprenait. Elle-même était l'un de ses secrets, la première personne à être cloner avec réussite, mais ça c'était une autre histoire. Une histoire qu'elle ignorait même...

Le scientifique continuait à s'exprimer de son contentement d'être en face de Byron, comme si il appartenait à une race rare. Ce qui démangeait Missy pour en savoir plus sur ce projet. Mais pour l'heure, il fallait continuer d'avancer dans leur investigation et elle voyait que l'agent ne paraissait vouloir rien savoir sur ce sujet, priorisant leur affaire. Il gifla le scientifique avant de lui demander de répondre à la question. D'un air toujours émerveillé, il leur expliqua que la scientifique de tout à l'heure avait tenté de sortir des informations sur une expérience qui aurait apparemment dégénéré, comme d'habitude.

« Nous sommes spécialisés dans la synthétisation du virus G. Récemment un test a mal tourné et un de nos employés est mort, tué par une de nos créations. Si seulement on pouvait avoir accès à mon ordinateur, j’ai accès au verrouillage des cellules et à la réactivation des protocoles de sécurité."

Missy n'était pas sûre de ce que Byron voulait faire, mais étant une femme aux nerfs solide, elle trouvait qu'il serait plus sage d'aller réactiver la sécurité du labo avant que ça ne dégénère encore plus. Légèrement surprise, elle vit que son coéquipier eu la même idée, inquiétant bien entendu l'homme aux cheveux grisâtre à qui on demanda d'être coopératif. Sauf que celui-ci avait trop peur de retourner auprès de son ordinateur, mais l'agent réussit le convaincre de son arme qu'il pointa sur sa tête.

« Si on attend du renfort, nous serons probablement mort alors vous allez nous montrer le chemin. Sinon nous ferons volontiers sans vous. »

Un nouveau regard vers Missy, il fit un sourire assez sinistre vers le scientifique. La jeune femme était assez impressionnée de la façon qu'agissait Byron et songeait qu'ils termineront la mission avec brio.

La jeune femme acquiesça un sourire, alors qu'ils entamèrent le chemin vers l'autre laboratoire afin qu'ils remettre les choses en ordre. Marchant à côté de son coéquipier, elle lui dit doucement :

-Je me demande ce qu'ils feraient sans nous. Avec toutes ses armes biologiques incontrôlables qu'ils créent...

Missy se retenait de lui reparler de cette histoire du projet des enfants de Darwin, mais elle devança Byron sur ces dires en voyant une nouvelle porte blindée. La carte d’accès allait être d’une grande utilité, car elle pourrait ouvrir toute les portes… Enfin, elle l’espérait.

Glissant la carte dans le dispositif, la porte se déverrouilla dans un bruit sourd juste avant de s’ouvrir doucement. De l’autre côté, des nouveaux couloirs apparurent, mais des fenêtres, sûrement blindée eux aussi, bordait comme mur et on pouvait voir à peu-près ce que se trouvait dans les pièces. C’était mieux éclairer, mais une lumière rouge ne cessait de clignoter, celui de l’alarme qui venait de s’enclencher. Pendant un instant, ils prirent leur temps de regarder un peu aux alentours… Enfin, c’est ce que Missy était en train de faire. La jeune femme se tourna vers les deux hommes d’un regard froid et dit d’une voix cynique au scientifique.

- Vous pouvez me rappeler où est votre ordinateur ?

Dans le fond, elle attendait qu’il leur indique le chemin et elle allait bien sûr assuré qu’il ne se fasse pas dévorer. Ils ignoraient ce qu’ils pourraient croiser…

Ils suivirent le scientifique qui leur ouvrait la marche en direction de son bureau. Son ordinateur était le seul moyen de réactiver les sécurités du complexe et éviter de faire trop mauvaises rencontres. Certes ils étaient armés mais pas assez pour affronter trop de BOW. Il fallait économiser un minimum. Tout en marchant la jeune femme s’adressa au russe d’une voix douce.

[Missy] « Je me demande ce qu'ils feraient sans nous. Avec toutes ses armes biologiques incontrôlables qu'ils créent... »
[Byron] « Ce que je me demande surtout c’est pourquoi le Service de Sécurité n’est pas déjà là. Le protocole veut qu’ils soient déjà sur les lieux, étrange. »

Même s’il ne voulait pas attacher trop d’importance à certains comportements de sa coéquipière, il sentit une hésitation comme si elle avait voulu aborder quelque chose mais s’était retenue. Qu’importe le scientifique en avait déjà trop dit, elle pouvait penser ce qu’elle voulait. Ils arrivèrent face à une nouvelle porte que Missy déverrouilla avec la carte qu’ils avaient eue de leur compagnon laborantin. Ils débouchèrent finalement dans ce qui ressemblait plus à un laboratoire mis à part le fait que les vitres des différents bureaux étaient désormais bloquées par des panneaux métalliques.

De ce fait deux options s’ouvraient à eux : remettre les protocoles de sécurité et laisser libre court à des BOW qui seraient dans des bureaux simplement vitrés ou bien laisser le laboratoire en verrouillage et devoir faire avec les BOW en liberté hors de leurs cages. Un choix difficile mais l’option de réactivation du protocole de sécurité semblait la plus sûre. Ils marchèrent encore un moment à travers les dédales de couloir qui arpentaient le complexe. Finalement la jeune femme qui avait prit les devants se retourna vers les deux hommes.

[Missy] « Vous pouvez me rappeler où est votre ordinateur ? »
[Scientifique] « Nous y sommes presque, c’est sur votre droite au prochain croisement, vous aurez besoin de ma carte pour déverrouiller le volet en métal. »

L’homme se dépêcha de rejoindre alors que Byron regardait les alentours à la recherche d’une éventuelle menace qui pourrait les interrompre, rien. Tout se passait pour le mieux. Alors que le russe avançait doucement le panneau se releva dans un bruit strident de métal pour révéler l’intérieur du bureau du scientifique. Ils pénétrèrent dans le bureau mais alors que l’homme se dirigeait vers son ordinateur, une plainte résonna dans les lieux. Un murmure rauque caractéristique des BOW type zombies pas de quoi s’alarmer en somme. Le mort vivant se leva tant bien que mal provoquant une stupeur chez le scientifique qui recula instantanément. Byron soupira puis après avoir sortit son arme ajusta un tir au niveau du crâne de ce qui semblait être une femme auparavant. Une gerbe de sang éclaboussa les vitres alors qu’un morceau de chair putréfiée tomba au sol dans un bruit appétissant ce qui fit déglutir l’homme.

Il s’approcha doucement de son ordinateur prenant bien garde que la BOW était morte puis s’assit finalement dans sa chaise. Il pianoté rapidement son mot de passe puis finalement pénétra dans le logiciel de sécurité qui gérait le complexe, il déverrouilla une à une les sécurités qui bloquaient les volets métalliques puis finalement les lumières rouges cessèrent de teinter les couloirs. Le calme revint dans les couloirs alors que doucement les différents panneaux se relevèrent petit à petit révélant le contenu des différentes pièces. Le scientifique regarda les deux agents après avoir quitté sa chaise.

[Scientifique] « Ce n’est pas encore finit, nous devons encore déverrouiller les commandes de certaines salles. C’est au niveau supérieur de l’aile Est, venez. »

Il s’empressa de sortir devant les deux agents, le russe le regard dubitatif, un entrain comme celui-là n’était pas de bonne augure, il avait une certaine expérience en la matière. Si bien qu’il vérifia son arme à nouveau avant de prendre la suite de cet homme, un air sérieux au visage. Ils déambulaient à nouveau dans les couloirs interminables du complexe sans pour autant croiser une quelconque. C’était sans doute trop anticiper la situation. Ils atterrirent dans un couloir contenant plusieurs cellules dont l’intérieur était caché par la pénombre qui y régnait.

Le russe pointa instantanément son arme devant lui tout en avançant doucement tout à coup et à la surprise de tous, le scientifique se mit à courir alors que Byron le regardait étonné. Finalement alors qu’ils allaient atteindre la fin du couloir légèrement éclairé par des néons jaunis par le temps, les cellules se déverrouillèrent sous leurs yeux. Byron se précipita sur la porte pour découvrir bien évidemment que celle-ci était bloquée, la tête du scientifique finit par apparaître auprès de la vitre, les yeux exorbités comme possédé.

[Scientifique] « On va voir si le projet a finalement réussit. »

Se maudissant intérieur de s’être laissé dupé à ce point, le Superviseur pointa son arme vers les différentes cellules où du mouvement pouvait être entraperçu discrètement. Finalement les silhouettes chancelantes de plusieurs morts vivants sortirent de l’ombre et se dirigèrent vers leurs proies toute fraîches. Rapidement Byron en dénombra une dizaine, ils ne pouvaient se permettre de gâcher aucune balle en tous cas chose était certaine qu’une d’entre elle était réservée au scientifique s’ils survivaient. Se concentrant sur les différents zombies, il s’adressa rapidement à Missy.

[Byron] « Ne tirez que si vous êtes sûr d’avoir le crâne, on ne doit pas gâcher de munitions. »

Un tir du russe résonna dans le couloir exigu alors que l’ogive vint transpercer l’œil d’un des mangeurs de chairs qui s’écroula dans d’ultimes spasmes avant de perdre la non-vie. Il allait falloir défendre chèrement sa vie, le cas du traître viendrait ensuite……

Le reste du chemin, Missy resta silencieuse, ne faisant que suivre les deux hommes qui la devançaient. Ils arrivèrent dans le bureau du scientifique sans vraiment de problème, à part d’avoir croisé un mort-vivant dont Byron avait rapidement abattu. Le scientifique pouvait maintenant remettre la sécurité. Assis devant son ordinateur, ça ne prit pas beaucoup de temps avant qu’il en termina avec sa besogne, faisant arrêter la lumière clignotante de l’alarme.

« Ce n’est pas encore finit, nous devons encore déverrouiller les commandes de certaines salles. C’est au niveau supérieur de l’aile Est, venez. »

Missy ne comprenait pas vraiment le comportement de ce scientifique. D’abord peureux, puis d’une manière aberrante, il semblait remplit d’un entrain alors qu’il se dirigeait maintenant vers une autre aile. Mais peut-être parce qu’il avait remis la sécurité, plus aucun danger ne pourrait les attaquer… « Non… » Pensait Missy, qui se devait d’être prudente tout le long de leur " mission ".

Encore là, le chemin se fit dans le silence, la jeune femme restait sur ses gardes, laissant Byron s’occuper du scientifique qui les dépassait de trop loin, selon elle. Ils finissent par aboutir dans un couloir où plusieurs cellules longeaient. Un regard vers les deux hommes qui toujours la devançait. Missy se demandait s’ils arrivaient bientôt, mais c’est alors que le scientifique se mit à courir vers le fond du couloir. Les cellules se déverrouillèrent par la même occasion.

En rejoignant Byron qui avait essayé d’attraper le scientifique, elle se demandait ce que voulait prouver ce fou.

« On va voir si le projet a finalement réussit. »

-Qu’est-ce qui vous prend ?

Elle se retourna en pointant son arme vers l’avant après avoir donner un coup de pied à la porte. Ils étaient confrontés par de nombreuses cellules dont le contenu n’allait pas rester invisible longtemps. Des silhouettes de morts-vivant commençait à sortir une à une, s’approchant des deux agents. Sans attendre, la jeune femme commença à tirer visant la tête, essayant de ne gaspiller aucune balle.

« Ne tirez que si vous êtes sûr d’avoir le crâne, on ne doit pas gâcher de munitions. »

Les dires de Byron firent monter un léger blasement à Missy qui soupira avant de tuer un nouveau zombie.

-Je sais ! ... Je crois que je vais en garder une spécialement pour le fou derrière !

Dit-elle d’un ton froid, sans pour autant piquer la crise de nerf. Gardant son regard concentré vers la horde de mort-vivant dont le nombre était plus ou moins important, même s’ils restaient tout de même dangereux. Elle se demanda combien de munition avait apporté son coéquipier, elle qui n’avait apporté que deux chargeur, l’un rangé à l’intérieur de son manteau. En pensant à cela, la dernière balle de son arme alla se planter dans le crâne d’un des zombies ~~qui ressemblait à Chad Micheal Murray~~ puis rechargea rapidement son Beretta. Ils avaient éliminé la grande majorité, surtout ceux qui étaient près d’eux.

Tel un métronome ou une machine, Byron abattait chaque mort vivant qu’il avait en ligne de mire d’une balle dans le crâne. Un tir signifiait un zombie mort puis finalement alors que le dernier vu l’arrière de son crâne arraché et qu’il s’écroula mollement, le Russe remit son arme dans son holster après avoir vérifié rapidement le nombre de balles qui lui restait. Il n’allait pas falloir trop de BOW à tuer pour la suite sinon ils se retrouveraient rapidement à devoir fuir. Il regarda sa coéquipière qui semblait passablement essoufflée par cette expérience quelque peu stimulante. Derrière eux la porte se déverrouilla puis s’entrouvrit. Le Superviseur poussa la porte violemment pour repérer rapidement le scientifique qui essayait de se planquer sous un bureau. D’un pas lourd et décidé, Byron se dirigea vers lui puis souleva le bureau pour le renverser derrière le vieil homme. Il sortit à nouveau son arme et la pointa vers le crâne du laborantin.

[Byron] « Donnes moi une bonne raison de ne pas t’exploser la cervelle tout de suite… »
[Scientifique] « Non, non ! Ne t’inquiètes pas tout va bien se passer, tout va bien se passer petit enfant de Darwin. »

Tout d’abord impassible face à ce qu’il pensait être une simple divagation d’un pauvre homme complètement fou, les derniers mots résonnèrent finalement dans son esprit comme s’ils revenaient de très loin. Un écho particulièrement frustrant si bien que le Superviseur crût tomber dans le vide, il recula un instant et ce fût tout à coup qu’il se souvint……

[Centre expérimental de Brianka, 1987]

[Infirmière] « Suivant ! »

La voix légèrement criarde de l’infirmière résonna dans tout le couloir alors les enfants patientaient en file indienne devant la porte du bureau. L’air particulièrement insensible pour son jeune âge, les traits du visage sévères, le jeune Alexei avança vers la jeune blonde qui était en train de préparer l’aiguille ainsi que le produit qui allait lui être injecté. « Des protéines » que l’on leur répétait sans cesse cependant un des enfants avait émis un doute une fois alors qu’une infirmière s’en était malencontreusement renversée sur le bras et réagissait comme s’il s’agissait de la peste. « Qu’importe. » se disait constamment le jeune garçon s’ils leur injectaient ce produit c’est pour qu’ils deviennent forts et résistants, tout cela pour la Mère Patrie. L’infirmière lui indiqua de s’asseoir sur le rebord d’une table d’opération puis de retrousser sa manche droite.

L’enfant s’exécuta telle une machine auquel on donnait des commandes, l’air insensible, il jeta un regard froid à l’infirmière qui tenta d’esquisser un sourire malgré le fait qu’elle injectait une souche synthétisé du virus Progenitor. Jusqu’ici rien de trop grave si ce n’est que la plupart des conventions sur la génétique était clairement bafouée, non le plus important était que les premiers sujets qui recevaient les échantillons expérimentaux, mutaient au bout de quelques mois et devenaient incontrôlables comme quoi le chemin pour fabriquer des Super-Soldats était parsemé d’embûches. Tout était relatif si on prenait en compte le début du projet : 1942.

La jeune femme regardait avec attention l’enfant qui lui faisait face et dont aucune émotion ne semblait émerger pas même un léger rictus de douleur alors qu’elle enfonçait dans son bras. A croire que les injections faisaient leurs effets en tous cas ceux voulut derrière eux un enfant émit un léger cri alors que le professeur Jenkins lui faisait la même piqûre qu’à Alexei. Cela ne fonctionnait pas pour tout le monde visiblement cependant les paroles douces du scientifique eurent tôt fait de le calmer.

[Scientifique] « Ne t’inquiètes pas tout va bien se passer, tout va bien se passer petit enfant de Darwin….

Une phrase dont le jeune russe n’avait aucunement fait attention après tout elle ne s’adressait pas à lui et il n’en avait rien à faire de ce qu’il pouvait arriver à un de ses camarades. Elle finirait par prendre tout son sens, 18 après…..

[Laboratoire secondaire sur Darkness Falls.]

Byron reprit finalement ses esprits sous le regard toujours aussi illuminé du scientifique, le Russe baissa la tête puis esquissa un sourire sarcastique.
[Byron] « Ainsi c’était toi. Hmm comme le monde est petit. Cependant… »
[Scientifique] « Oui, oui je t’écoutes…. »

Jenkins s’attendait à des révélations plus que concluantes de la part de son interlocuteur mais s’en doute pas que celui-ci l’agrippe violemment encore une fois et d’une force surhumaine le propulse contre le mur opposé de la pièce. Le scientifique heurta le mur puis tomba durement au sol, il ne pût se relever immédiatement complètement sonné par le choc alors que le Russe s’avançait vers lui toujours aussi insensible et détaché. Finalement le vieil homme jeta un regard apeuré au Superviseur tout en se tenant l’arrière du crâne. Il regarda rapidement sa main sur laquelle du sang avait coulé puis recula devant l’air menaçant de son interlocuteur.

[Byron] « Tu mériterais mille fois la mort. Ces souvenirs font honte à la Mère Patrie ainsi qu’à Umbrella. »

Il n’ajouta rien de plus puis s’en alla de la pièce. Il s’arrêta à l’entrebâillement de la porte puis regarda sa coéquipière d’un œil morne et sans vie.

[Byron] « On le laisse ici ! De toute façon il n’ira pas bien loin. On a intérêt à quitter les lieux avant que le Service de sécurité rapplique. »

Ne l’attendant aucunement, le Russe reprit sa marche vers la sortie, il ne voulait pas avoir l’honneur de faire face aux hommes masqués de l’USS. Pas qu’il ne les craignait, non l’entité à laquelle il appartenait était clairement concurrente avec eux, Silver Fox pouvait en témoigner……

Les derniers mort-vivants venaient enfin de s’écrouler. Cette activité était des plus stimulante, mais épuisante pour la jeune femme qui se tourna vers son coéquipier, essouffler avec un air lassé et qui semblait dire « On peut s’occuper de lui ?» en parlant du scientifique. La porte à présent déverrouiller s’entrouvrit avant que le russe l’ouvrit violemment. Missy le suivit alors qu’il alla rejoindre le vieux qui essayait tant bien que mal de se faufiler sous un bureau. « Abruti ! » pensait la jeune femme s’approchant de Byron qui pointait son arme sur lui.

« Donnes moi une bonne raison de ne pas t’exploser la cervelle tout de suite… »

[Scientifique] « Non, non ! Ne t’inquiètes pas tout va bien se passer, tout va bien se passer petit enfant de Darwin. »

« Encore cette histoire d’enfant de Darwin. ». La curiosité de la jeune femme montait, écoutant de plus près « la conversation » montant en même temps la garde, au cas où d’autre arme biologique serait en liberté. Mais elle remarqua une absence auprès de Byron qui dura quelques instant jusqu’à ce qu’un sourire sarcastique apparut sur ses lèvres.

« Ainsi c’était toi. Hmm comme le monde est petit. Cependant… »

[Scientifique] « Oui, oui je t’écoutes…. »

D’une force, que Missy considéra surhumaine, le russe propulsa le scientifique au mur qui le reçut durement et avec assez de force pour le blesser gravement. L’agente, sans démontrer d’émotion pouvait sentir la froideur de Byron qui s’approcha du vieux apeuré qui était blessé juste derrière la tête.

« Tu mériterais mille fois la mort. Ces souvenirs font honte à la Mère Patrie ainsi qu’à Umbrella. »

La jeune femme se demandait se qu’ils allaient faire, s’étant attendu de lui faire subir vengeance de les avoir enfermé avec ces zombies, mais il se tourna vers elle, lui lançant un regard glacial avant de s’exprimer.

« On le laisse ici ! De toute façon il n’ira pas bien loin. On a intérêt à quitter les lieux avant que le Service de sécurité rapplique. »

Sans dire un mot, elle quitta la pièce à son tour après avoir regardé le scientifique mal-foutue et en rangeant son arme. D’un pas rapide, elle rattrapa Byron, marchant vers la sortie. Plusieurs question lui venait, mais se disait que ce n’était probablement pas le moment.

-Vous vous connaissiez alors. C’est dommage que ta seule connaissance de cette ville soit ce vieux fou finit…

Un silence suivit, mais elle s’exprima de nouveau d’une voix plus détendu, presque amusé.

-Mais en y repensant, on peut se considéré comme des connaissances dorénavant… En passant, tu as toute une force. J’ai déjà vu des battis comme toi, mais pas avec cette… puissance.

Ils pourraient atteindre la sortie en quelque minute, s’ils ne rencontraient aucun problème durant le reste du trajet. Mais au même moment de cette pensée, Missy qui était maintenant en tête de la marche, croisa le canon d’un MP5, qui était braqué juste sous son nez…

Officier en second de la cellule USS de Darkness Falls

"Contact. Elle est armée !"

Ajouta presque aussitôt Natalya d’une voix alerte, bien que légèrement déformée par le masque à gaz qu’elle portrait, à l'intention de Benjamin. Instantanément, la blonde neutralisa l'inconnue en lui envoyant la crosse de son MP5 percuter dans un sinistre craquement le menton de cette dernière. La jeune femme, apparemment autant surprise par l’apparition des deux USS casqués que par l’attaque aussi soudaine, n’eut pas le temps de réagir et reçu le coup avec une expression d'incrédulité au visage. Celle-ci bascula en arrière, un filet de sang aux lèvres, et s’écrasa avec fracas de tout son long sur les caillebotis métalliques qui constituaient le plancher du couloir d’accès... D’un pas nonchalant, la belle Ukrainienne vint se planter au-dessus de la malheureuse brune et écarta, d'un mouvement fluide de la pointe d’une de ses rangers, le pistolet que cette dernière tenait encore entre ses doigts quelques secondes auparavant. Lorsque l’autre fit mine de se relever, non sans un rictus de frustration, Owl lui planta le canon froid de son arme automatique sous la mâchoire. Sa voix se fit menaçante, tout autant que son regard qui se devinait presque derrière les oculaires de son masque.

"Ne bouge pas !
- Et elle n’est pas venue seule."

Constata froidement Raven en pointant le canon de son propre fusil d'assaut sur une silhouette fortement charpentée, en partie dissimulée par la semi-pénombre qui régnait dans ce corridor crasseux à l'éclairage hésitant. L'homme se tenait légèrement en retrait de l’infortunée jeune femme, qui gisait toujours à terre, et dardait tour à tour les deux agents du Service de Sécurité... Comme s'il ne faisait pas cas de la brutale neutralisation de celle qui devait être sa coéquipière. L’USS fit un pas en avant tout en allumant, d’une pression de l’un de ses doigts gantés, la lampe fixée sur son M4 A1. Calmement, le paramilitaire en treillis noir pointa le faisceau de lumière crue sur le visage de l’indésirable, dont les paupières ne clignèrent pour ainsi dire pas, avant de le ramener sur les deux mains que ce-dernier levait lentement.

"Lâche ça immédiatement."

Ordonna le jeune homme d’un ton sans réplique, son regard se plissant derrière les oculaires cramoisis de son masque à gaz, quand il remarqua le Sig Sauer que détenait le robuste gaillard, preuve que les deux compères n'étaient pas des écolos du dimanche. Quelque chose chez ce type l’intriguait d'ailleurs… L’homme semblait coopératif et n’avait l’air ni surpris, ni réellement paniqué par la présence en ces lieux des deux agents vêtus de noir... Il y aurait finalement peut-être quelque chose à tirer de ces deux-là au Hive une fois leur mission terminée, songea Raven. Une que celui-ci eut posé son arme sur le plancher métallique (ou pas, précise-le et j’éditerai), l’USS lui fit signe d’un mouvement de tête de rejoindre sa compagne, toujours allongée par terre. L’inconnu s’exécuta, après ce qui sembla être un court moment de réflexion, non sans un soupir de lassitude, apparemment davantage adressé à la jeune femme qu’aux deux paramilitaires.

"Tu les prends en compte ! Je scelle cette porte avec le pot thermique et on décampe.
- Allez mon grand, viens te mettre à côté de ta petite amie… Charlie Hotel de Bravo Deux, nous avons atteint la porte blindée numéro trois… Le scellage est cours. Deux individus non-identifiés appréhendés sur zone."

Natalya, tenant les indésirables en respect, Benjamin ramena son fusil d’assaut en bandoulière avant de mettre un genou à terre et de se délester de son petit sac à dos tactique. Après un dernier hochement de tête silencieux adressé à sa coéquipière, l’USS se mit en devoir d’en déballer précautionneusement le contenu… Qui consistait en un pot thermique et son dispositif de mise à feu que l’agent assembla dans une série de gestes tout aussi experts que délicats. Un râle suivi d’un hurlement de terreur et de bruits de courses lui firent soudainement relever la tête. De toute évidence, il restait au moins un survivant dans ce laboratoire d’importance secondaire…

"Tant pis pour lui..."

Se contenta de murmurer froidement le paramilitaire lorsqu’il pour presser le bouton de commande du sas blindé, qui se referma dans un roulis soyeux. Après tout, les deux USS n’avaient pas été envoyés pour une mission de sauvetage mais uniquement pour condamner un lieu considéré comme irrémédiablement perdu.

Devançant sa coéquipière de quelques enjambées, le Russe regardait aux alentours si aucune BOW ne leur avait survécu : aucune. Même si cela n’avait pas été le but de la soirée, Byron avait pu s’apercevoir du manque total de structure sur Darkness Falls et il était certain qu’il en ferait rapport à ses supérieurs. S’en était presque risible qu’une jeune femme puisse fuir pour transmettre des renseignements confidentiels mais que faisait la section USS des environs. Il dépassa un couloir puis continua droit devant lui, presque de manière imperceptible, il vît du coin de l’œil deux ombres bougées sur sa gauche alors qu’il disparaissait dans le couloir suivant. « Trop Tard. » pressentit il tout en continuant sa marche. Il ne les avait pas entendus venir mais lors d’incidents comme celui qui avait mis à mal ce laboratoire, le service de sécurité était automatiquement dépêché pour intervenir sur site.

Finalement une brève parole fût suivit d’un petit cri de douleur puis en se tournant légèrement le Superviseur aperçût Missy étendue de tout son long la main à la bouche. Distinguant clairement les deux ombres qui venaient d’interrompre leur chemin vers la sortie, le Russe s’écarta dans la pénombre. Manœuvre complètement vaine car les armes des USS étaient généralement bien équipées ce qui incluait de ce fait une lampe torche.

[ ??] « Et elle n’est pas venue seule. »

Ils étaient des professionnels entrainés à la dure comme le Russe, un simple tour de passe-passe ne fonctionnerait pas avec eux. Ce qui fût confirmé par la lumière qui se braqua sur Byron, le soldat lui indiqua de poser son arme et de se ranger près de sa coéquipière. Le Superviseur s’exécuta puis tout en regardant Missy encore allongée, il poussa un soupir de lassitude. Certes elle était compétente sur certains points mais elle venait de se faire stopper sans rien pouvoir faire. Dans ce genre de contexte, la faute était permise surtout si l’on considérait le fait qu’ils venaient de se faire arrêter par des agents de la Corporation. Cependant dans un tout autre schéma de mission, cet échec lui aurait clairement couté la vie. Les mains levées, il s’appuya contre un mur regardant l’un des soldats s’affairer à ce qui semblait être : faire exploser cet endroit. Il fallait admettre que c’était la seule vraie manière d’opérer car ce laboratoire était définitivement compromis.

Alors que l’agent sortait son matériel, des cris se faisaient entendre un peu plus loin, le professeur venait sans doute de s’apercevoir de ce qui se tramait dans les environs et ne voulait pas finir en cochon grillé. Manque de chance ou de rapidité, le soldat ferma le sas blindé condamnant ainsi le scientifique à un avenir des plus funestes. Le Russe eût un large sourire narquois tout en baissant la tête.

[Byron en Russe] « On se donne RDV en enfer. »

Finalement les deux soldats s’activèrent puis indiquèrent aux deux UBCS d’ouvrir la marche, ils allaient avoir droit à un bon debriefing où interrogatoire puis ils seraient sans doute libre enfin cela dépendait de ces messieurs du service de sécurité, rien n’était moins sûr. A un rythme soutenu, Byron ouvrait la marche, l’œil à l’affût de la moindre chose qui pourrait lui sauter dessus après tout il ne possédait plus son arme de service. Leurs pas rapides résonnaient sur le béton du laboratoire alors que derrière Missy les deux USS pointaient leurs armes droites devant eux, aucune échappatoire n’était possible. Les membres du service n’étaient pas du genre à plaisanter avec ce genre de fantaisie si bien qu’ils avaient vite fait de tirer sur un fuyard Umbrella ou pas. « Si tu les as devant toi, ne tentes rien si tu n’es pas sûr de les tuer : Ils ne te rateront pas. » Il se souvenait parfaitement de cette phrase du vieux Commandant Mikhail Victor de l’équipe Delta Platoon des UBCS. Un homme d’honneur trop peut être au contraire de Nicolai Ginovaef, même s’ils faisaient partit de la même unité et du même pays, Byron ne supportait pas cet homme.

Sans doute qu’il se voyait trop en lui. C’était sans compter sur le fait qu’ils se croiseraient plus tard sur une mission de Monitor. Finalement alors que le Russe poussait une porte blindée dont il reconnaissait le bruit strident, le système d’ouverture de la fontaine se mît en fonction puis révéla peu à peu les faibles lumières des réverbères qui peuplaient le parc. Une fois que celle-ci fût ouverte, les deux agents leurs indiquèrent à nouveau de prendre les devants, le Superviseur s’exécuta à nouveau pour arriver finalement à leur point de départ. Les deux ombres leurs indiquèrent un Van banalisé qui était stationné non loin delà, il s’y dirigea sans broncher ne leur adressant qu’un regard froid. Un des deux frappa sur la taule du véhicule puis les portes arrière s’ouvrirent. Il se maudit intérieurement tout en regardant Missy sa première soirée sur cette ville avait été splendide, la suite semblait aller dans le même sens………

"Contact. Elle est armée !"

Missy n’avait pas eu le temps de réagir, ni rien vu venir. Ce qu’elle avait d’abord cru un simple pointage de MP5, elle le reçut carrément de plein fouet contre son visage, avant que celui-ci atterrisse contre le plancher. Son corps inerte allongé sur le côté, elle était consciente, mais la douleur l’empêchait de réagir et ne fit qu’écouter la voix de ceux qui semblait être le service de sécurité. Un filet de sang coulait de ses lèvres et se maudit intérieurement, n’aimant pas paraître incompétente devant d’autre.

La honte envahissait ses pensées et ne bougea pas, alors que quelqu’un qui semblait être une femme vint pointer son arme contre sa mâchoire. Alors, qu’elle ferma doucement les yeux, elle eut une longue absence, n’écoutant aucunement la conversation des autres. Pour le moment, lui et Byron ne pouvait rien faire, enfin surtout pour la jeune femme qui s’en voulait assez. Le reste du moment se défilait rapidement pour Missy qui s’était de nouveau demeuré absenté, oubliant le moment de l’explosion du site, leur mise en route vers la sortie. En faite, elle revint à elle lorsqu’ils atteignirent le van banalisé, quand la porte blindé s’ouvrit dans un bruit strident.

Une fois monté, Missy lança un regard des plus froids à chacun des nouvelles personnes, puis arrêta son regard sur Byron alors qu’elle essuyait le filet de sang sur son menton et sur ses lèvres, puis soupira d’un air lassé. Elle se sentait responsable de ce qui leur arrivait et sentait qu’elle baisserait dans estime de Byron, même si ils se connaissaient à peine. Après tout, c’était son supérieur.

Elle ne cessa de soupirer alors qu’elle attendait la suite des choses.

Officier en second de la cellule USS de Darkness Falls

Rien ne s’était passé comme prévu cette nuit, et cela ne changeait en rien de sa précédente intervention dans les bas-fonds de Darkness Falls… Le Service de Sécurité avait été, une fois de plus, tenu à l’écart de cette affaire beaucoup trop longtemps et James Cooper, uniquement informé à la dernière minute de la situation alarmante que connaissait cette emprise. Les huiles l’avaient pour ainsi dire mis devant le fait accompli, il fallait bien l’avouer… L’obligeant finalement à exposer un briefing bâclé à ses agents pour des raisons évidentes d’urgence et à mettre au point une solution expéditive trouvée pour un problème qui aurait pu ne pas en être un. Raven soupira silencieusement en embarquant à son tour dans le van Ford banalisé, indiquant d’un doigt ganté à ses deux prisonniers où poser leurs arrières-trains. Si le rocker fortement charpenté affichait ouvertement un air plus ennuyé que réellement paniqué par le cours des choses, sa compagne, elle, semblait encore légèrement sonnée et agissait de façon plus mécanique. Au moins la catastrophe avait-elle pu être évitée, l’accès de cette installation de second ordre était désormais scellé, écartant ainsi tout risque de contamination, et ils repartaient avec des suspects à interroger.

"Bien… A nous maintenant..."

Articula froidement le paramilitaire en treillis ébène, une fois qu’il eut pris place à l’arrière du véhicule en face de ses deux invités, le canon de son M4A1 toujours orienté dans leur direction. Natalya grimpa à sa suite, dans un mouvement souple, et referma au passage les portières arrières du Ford Transit blanc avant de venir s’asseoir à ses côtés. Trois coups brefs contre la carrosserie interne donnèrent le signal, au pilote de l’utilitaire, de démarrer l’engin et de quitter ces lieux champêtres le plus rapidement possible. Le van s’élança presque aussitôt, cahotant dans les ornières boueuses de la piste de service du parc, le choc des branches et autres brindilles qu’il brisa dans sa course rendant sa progression encore plus erratique. Insensible aux soubresauts de l’engin, Raven se pencha vers leurs deux prisonniers, les fixant tour à tour d’un œil sombre au travers des oculaires cramoisis de son masque à gaz. Le bruit amplifié de sa respiration s’éteignit finalement lorsqu’il déclipsa les attaches de son appareil respiratoire et le désolidarisa de son casque Spectra. Le temps d’inspirer une bonne bouffée de cet air aux relents de poudre et de fumigène, si propre à cette camionnette, et le jeune homme enchaîna, sans ambages.

"Nous irons droit au but ! Qui êtes-vous et que foutiez-vous là ?"

Aucune réponse bien sûr, si ce n’était le regard noir que ne manqua pas de lui décrocher la jeune junkie gothique au visage ecchymosé et le sourire suffisant qui s’élargit sur le visage aux traits burinés de son collègue. Natalya, après s’être délestée de son casque, passa une main dans ses courts et fins cheveux blonds avant d’adresser un sourire en coin à leurs deux hôtes. Benjamin, le regard toujours dans l’ombre de son casque, conserva une expression de froide neutralité et resta là à toiser ceux-ci, dont la position assise à même le plancher du véhicule semblait être des plus inconfortables. Sans quitter des yeux celui qui ressemblait à un européen de l’est, il ajouta, à l’intention de la belle Ukrainienne.

"Vas-y…
-Tant pis pour toi ma belle."

Dit la blonde en adressant un clin d’œil à la jeune brune sur un ton taquin. En une fraction de seconde, son fin sourire disparu de son visage et sa rangers droite percutait violemment les côtes de la malheureuse. Raven secoua lentement la tête à l’intention de son compère avant d’indiquer d’un geste du menton son M4A1.

"Ne joues pas au con… Tu m’as tout l’air d'en savoir un rayon sur cette affaire. Alors parle ou ta petite amie pourrait souffrir davantage."

Le ton du jeune homme, tout comme l’expression de ses traits, ne laissait transparaître aucune trace de sadisme ou de triomphalisme…Rien de plus qu'un froid professionnalisme. Il voulait des réponses, et il les aurait.

Hj : Bon pas monumental mais je voulais pas répondre trop tard.

Sentant le doux contact d’une arme à feu dans le bas de son dos, le Superviseur fût contraint de pénétrer dans le VAN d’où s’échappait une odeur assez particulière. Un timide sourire au visage Byron y grimpa puis s’assît sur le plancher du véhicule qui demeurait fortement inconfortable mais après tout Missy et lui ne partaient pas en cure thermale. Les deux soldats du service de sécurité prirent place à leur tour puis le Van démarra après que l’on lui ait indiqué. Balloter quelque peu, le Russe ne daignait même pas un regard à ses interlocuteurs du moment même lorsque ce qui semblait être le chef d’équipe s’adressa à eux d’un ton sans équivoque.

[ ??] « Nous irons droit au but ! Qui êtes-vous et que foutiez-vous là ?

Byron s’autorisa un hochement de tête, son visage affichant toujours ce sourire qui lui était fortement inhabituel. Missy et lui venaient de leurs sauver la mise en empêchant la fuite de renseignements et tout ce qu’ils avaient droit était un vulgaire interrogatoire sur le plancher d’un Van miteux. Les deux UBCS demeurèrent passablement silencieux alors que les deux soldats les dardaient d’un regard froid et sévère. Ils n’étaient pas là pour perdre du temps, ne rien dire n’était pas forcément la bonne option même si le Superviseur se doutait un peu de qui allait subir les conséquences de ce silence. Comme pour confirmer cela, la blonde ne perdit pas de temps et sous les indications de son coéquipier, elle administra un violent coup de rangers dans les côtes de Missy qui poussa un léger cri de douleur. Finalement l’homme reprit la parole sur le même ton qu’employé précédemment.

[ ??] « Ne joues pas au con… Tu m’as tout l’air d'en savoir un rayon sur cette affaire. Alors parle ou ta petite amie pourrait souffrir davantage. »

Alors c’était comme ça que fonctionnait le service de sécurité, celui d’où provenait le légendaire « Mister Death », par le chantage affectif. Le Superviseur n’était pas vraiment convaincu, certes sa coéquipière souffrirait un moment avant qu’il dise quoi que ce soit après tout il n’était pas quelqu’un sur qui on pouvait compter mais il fallait admettre que celle-ci s’était démenée lors de cette soirée pour rester en vie. Même si son look ressemblait plus à celui d’une ado écoutant du métal assourdissant, elle était compétente et ne méritait pas de se retrouver amochée dans un vulgaire Van banalisée. Il resta silencieux malgré tout, le regard se baladant sur la carlingue propre du véhicule. Devant ce refus de coopérer, l’USS renouvela son ordre à sa coéquipière alors que le Russe aperçût l’air apeuré qu’arbora la jeune Missy. La blonde se leva à nouveau prêt à infliger un nouveau coup mais alors que ce dernier allait partir, Byron prit la parole d’une voix grave et sans détour.

[Byron en russe] « Si je semble si au courant des choses, c’est parce que nous faisons partit du Service de Contremesure de la Corporation. Nous sommes en quelque sorte collègues. »

Moquerie délibérée ou simple affront, la jeune blonde se stoppa tout à coup et semblait comprendre ce qu’avait dit le Russe alors que son coéquipier semblait clairement indécis. Byron tourna la tête vers eux, il avait troqué son sourire contre un air froid et sans émotion qui le caractérisait beaucoup plus. Pour qu’il puisse faire partie de la confidence, la blonde lui traduisit ce que venait de dire le Superviseur qui reprit la parole de plus belle.

[Byron en Russe] « Nous vous avons évité une fuite de renseignements, je m’attendais à plus de considérations…. Mais surtout que votre service soit plus renseigné sur la situation, est ce que la réputation du service de sécurité ne serait pas un peu usurpée ? »

Il sortit les documents que possédait la scientifique qui était morte à l’entrée du laboratoire puis toisa la blonde d’un regard narquois, elle était la seule présente dans ce camion à le comprendre. Il les tendit à son interlocutrice et posa un regard neutre sur Missy puis baissa la tête alors que la voix de la blonde résonnait à nouveau dans le véhicule. Un silence s’installa un instant qui fût rompu par l’imposant russe.

[Byron] « Avez-vous vraiment besoin de nous ramener au Hive ? Je pense avoir éclairé votre curiosité même si je sais pertinemment que vous agissez selon le protocole. »

Il tourna la tête vers l’homme qui lui rendait l’exact reflet du regard que le lui lançait le Superviseur, allaient ils les laisser s’en aller ou bien les amèneraient ils au Hive pour un debriefing plus complet…..

[ ??] « Nous irons droit au but ! Qui êtes-vous et que foutiez-vous là ?

Missy reprit en quelque sorte ses esprits, dans un nouveau soupir, dépité de cette question assez dérangeante et se contenta de garder le silence. De même, elle voulait laisser la parole à son supérieur, le russe. La tête baisser, la jeune femme ne vit pas que lui aussi avait décidé de ne dire aucun mot. Elle leva les yeux vers eux d’un regard tout aussi froid que les deux autres militaires, s’apprêtant à leur divulguer son identité, mais fut très surprise à la vue de la blonde à cause de la grande ressemblance à l’une de ses connaissances, Anna Becket. Son visage ne sembla pas marquer de cette stupeur, gardant cet aspect froid, alors que la blonde vint frapper ses côtes de ses rangers. Elle se tordit de douleur, l’air crisper, gémissant sa souffrance.

[ ??] « Ne joues pas au con… Tu m’as tout l’air d'en savoir un rayon sur cette affaire. Alors parle ou ta petite amie pourrait souffrir davantage. »

Sa tête s’était alors baiser, ne pouvant rétorquer quoique ce soit, ayant du mal à reprendre sa respiration. Elle ne retient que les mots « souffrir d’avantage », sachant alors que les deux militaires voulaient faire réagir Byron, mais Missy sentait que c’était une perte de temps et allait vraiment continuer de souffrir. D’un visage non apeuré [!], elle se prépara mentalement à recevoir un nouveau coup, quand Byron dit dans sa langue natal :

« Si je semble si au courant des choses, c’est parce que nous faisons partit du Service de Contremesure de la Corporation. Nous sommes en quelque sorte collègues. »

Le tout fut traduit par le sosie d’Anna à son compagnon de travail. Missy regardait à présent le Russe, prenant compte de la traduction, ayant dit qui ils étaient. Elle émit un léger rire discret. Byron continua en Russe, décrivant ce qu’elle et lui venaient de leur éviter avant de sortir les documents trouvé plus tôt sur le corps de la scientifique. Un regard du Russe, Missy lui souriait doucement ironique.

« Avez-vous vraiment besoin de nous ramener au Hive ? Je pense avoir éclairé votre curiosité même si je sais pertinemment que vous agissez selon le protocole. »

Missy n’espérait pas aller faire ce détour au Hive, mais c’était à eux de décider, s’ils croyaient ou non à ce qu’ils venaient d’entendre. Ce n’était pas le détour en tant que tel qui la dérangeait, mais elle était surtout préoccuper par sa voiture…

[HRP : Je sais, je sais ! Mention inutile à propos de la voiture… Mais ça rajoute une ligne. XP]

Officier en second de la cellule USS de Darkness Falls

"Tu as compris ce qu’il vient de dire ?
- En fait…" Natalya eu un moment d’hésitation, jetant un regard méfiant au prisonnier avant de poursuivre. "En fait, il vient de dire qu’ils appartiennent à l’UBCS."

Répondit la jolie blonde à son coéquipier. Benjamin se détourna d’elle pour fixer le robuste slave, dont le sourire laissa place à un rictus de sévérité, le jaugeant silencieusement du regard avant de hocher lentement de la tête. Un sourire en coin se dessina sur ses lèvres lorsqu’il indiqua du menton la jeune brune au visage ecchymosé, et ajouta d’une voix ironique.

"Tu pourras lui demander s’ils recrutent souvent des adolescents pré-pubères… Qu’il arrête de raconter des conneries et qu’il nous dise qui il est et ce qu’il foutait dans ce labo."

Owl n’eut en fait pas le temps de traduire les propos que le Russe, ou tout du moins de ce type originaire d’il ne savait quel coin paumé et inhospitalier d’Europe de l’Est, se lançait dans une nouvelle diatribe. Le regard de Raven se fit suspicieux… Cet homme semblait avoir parfaitement compris les propos qu’il venait de tenir mais prenait probablement un malin plaisir à poursuivre la conversation par échelon interposé. L’USS dégrafa finalement la jugulaire de son casque Spectra, écoutant sans sourciller la traduction que lui faisait l’Ukrainienne…

"Ils auraient empêché une fuite d’informations et s’attendaient donc à un meilleur traitement de notre part…
- Et ?" reprit Benjamin sans quitter l’inconnu des yeux.
"Hum… Et il se fout de nous en disant qu’on était à la bourre…"

Le paramilitaire resta impassible devant cet affront délibéré et décida de passer outre les fanfaronnades de cet abruti. Lorsque l’autre fit mine de chercher quelque chose dans sa veste, Benjamin lui recolla de nouveau le canon de son M4 sous le nez… Arrêté net dans son élan, le slave reprit son mouvement lentement avant d’extirper une fine liasse de papiers qu’il tendit à Natalya. La blonde feuilleta très rapidement la documentation puis, après quelques secondes de réflexion, la fit passer à son coéquipier, lui adressant un hochement de tête au passage. L’USS n’était pas réellement convaincu… Si sa lecture silencieuse de ce rapport d’expertise lui confirma que la chose pouvait en effet servir de bombe médiatique, rien ne lui prouvait que ces deux-là n’étaient pas les fauteurs de troubles en question. Une question du Russe, en anglais cette fois, vint briser le silence qui s’était installé à l’arrière du Van et lui arracha un fin sourire.

"Avez-vous vraiment besoin de nous ramener au Hive ? Je pense avoir éclairé votre curiosité même si je sais pertinemment que vous agissez selon le protocole.
- Si vos identités, à toi et à ta petite amie, figurent sur la base de données, je voudrais bien faire une exception… Alors ?"

Au moins se montrèrent-ils coopératif à l’injonction du jeune homme (ou pas, dites-le moi et j’éditerai) aussi ce dernier entra leurs identités respectives dans le petit ordinateur portable qui permettait d’ordinaire aux passagers du Ford banalisé de recevoir fichiers et autres données de dernières minute. Owl les tenait toujours en respect du bout de son MP5 alors que les cahots de moins en moins fréquents de l’utilitaire leur indiquaient que celui-ci avait probablement rejoint une piste goudronnée. Les yeux de Raven se plissèrent imperceptiblement à la vue des deux fichiers personnels. Se décoiffant de son casque, il adressa de nouveau un regard aux deux UBCS avant de se repencher sur la lecture des données, le visage pensif. Il frappa finalement à deux reprises contre la carrosserie du Transit qui ralentit son allure avant de s'immobiliser.

"C'est bon pour vous... Vous pouvez y aller." Dit-il d'un ton monocorde avant d'ajouter, anticipant une éventuelle question du mercenaire. "Ne vous inquiétez pas pour ces papiers, nous nous chargerons de les transmettre à qui de droit."

Benjamin ne leur adressa pas l'ombre d'un regard alors que sa coéquipière abaissait son arme pour ouvrir l'une des portières arrières du Van, cette dernière renonçant finalement à lui poser une question qu'elle avait sur le bout de la langue. Se passant une main dans ses cheveux courts d'un noir de jais, ses yeux restèrent rivés sur l'écran de l'ordinateur lorsque Natalya referma le véhicule et vint caler son menton au-dessus de son épaule.

"Tu as été bien rapide à les laisser partir...
- Regardes ça... La gamine a un dossier étonnamment épais pour une fille de son âge... De plus, même mon login ne donne pas accès au début de son dossier. Quant à ton compatriote...
- C'est un Russe, d'après son accent..." le coupa-t-elle sur un ton taquin."Appelle un chat un chat et un chien un chien.
-Je n'ai même pas accès à son dossier... Qui est donc Byron Walker ?"

Se demanda Raven à lui-même en fixant froidement la photographie en dessous de laquelle clignotait le message "Access Denied"...

Hj : Bon court mais c'est la conclusion comme on dit^^

[Byron Walker] « Byron Walker…. »

Lâcha-t-il d’un ton lugubre tout en regardant les deux USS et notamment l’homme qui se mit à pianoter frénétiquement sur le pc portable qu’il portait sur ses genoux. Ils étaient méfiants et après tout ça pouvait se comprendre. Un laboratoire dans lequel la situation devient vite dramatique et ils y retrouvent deux individus, les apparences étaient clairement contre eux mais ils avaient leur job enfin celui du service de sécurité, celui de contremesure n’était pas là pour ça. Finalement le soldat tomba sur leurs dossiers, l’expression de son visage où l’on pouvait percevoir un soupçon d’incompréhension l’indiqua clairement si bien qu’un énième sourire narquois se dessina sur le visage du Russe.

Il avait appartenu à un des projets les plus secrets de la Corporation, un simple soldat du service de sécurité n’aurait sans doute pas accès à son dossier mais cela le laisserait songeur si ce n’est pas suspicieux. Byron ne savait pas ce qu’il avait pu trouver sur la jeune Missy quoi qu’il en soit, il les laissa partir. La blonde leur ouvrit la porte, le Russe sortit du Van banalisé tout en regardant dans quelle rue ils avaient bien pu être débarqué. Un dernier regard aux deus soldats….

[Byron en russe] « A bientôt blondinette ! »

Rétorqua-t-il sur un ton exceptionnellement enjoué. Les portes du véhicule se refermèrent tout à coup puis ce dernier démarra en trombe sous les yeux des deux UBCS. Byron regarda les alentours essayant de reconnaître où ils pouvaient bien être sans succès, il fallait admettre qu’il venait d’arriver et ne connaissait pas encore les méandres de cette ville. Il soupira un instant devant son impuissance à retrouver où il était puis posa son regard sur la jeune brune qui était à quelques mètres de lui. Missy s’était révélé être un agent du parapluie assez efficace et sur qui on pouvait compter même si elle avait fait preuve d’un léger manque d’expérience. Sans doute qu’ils allaient être amenés à se refaire équipe plus tard pour une toute autre mission du parapluie rouge et blanc, il se réservait la chasse de Catherina Cassidy pour lui seul. En parlant d’elle, Missy et lui s’étaient rencontrés à son propos mais le Russe ressortait de cette soirée aussi peu au courant qu’il l’était, il y a de cela quelques heures. Un échec pour cette soirée, sur ce point là en tous cas…

[Byron] « Il va falloir que je rentre à mon hôtel. Je pense que nous serons amenés à nous recroiser lors de futures missions. »

Son regard plongé dans celui de Missy, un léger sourire s’afficha sur le visage du Russe habituellement si impassible, puis il se retourna. D’un geste de la main, il appela un taxi : direction l’hôtel Existence…

[HRP :J'ai fait plus court alors... ^^ ]

La jeune Otehima ne montra pas son irritation face à l’homme militaire qui la traitait de jeune adolescente et garda cet air neutre. Mais elle songeait à son dossier bien garnit qui ferait sûrement avaler ces paroles une fois qu’il l’aurait consulté. Elle n’aimait guère qu’on juge son apparence, mais aimait beaucoup démontrer qu’elle était compétente, car elle était aussi mature qu’eux.

-Missy Otehima !

Ce fut ces dernières paroles avant ce qui suivit, laissant Byron dialogué avec les deux militaires. L’homme tapa leur nom dans son ordinateur avant de leur adresser un regard d’incompréhension sur ce qu’il venait de découvrir, puis les laissa enfin la liberté de sortir du van banalisé. Enfin, il avait tombé sur leur dossier, prouvant les dires précédents du Russe.

Une fois hors du van, elle ne fit pas attention au deux militaires qui repartirent aussitôt et soupira longuement à la vue d’où ce qu’ils étaient débarqué. Ils étaient à 20 minutes de marche de sa voiture. Elle tâta du bout des doigts ses lèvres, sentant la douleur d’une ecchymose, mais n’en fit pas grand-chose se disant que c’était mineur. Puis se tourna finalement vers le Russe qui lui adressait un léger sourire et elle fit de même d’un regard amusé.

« Il va falloir que je rentre à mon hôtel. Je pense que nous serons amenés à nous recroiser lors de futures missions. »

« Probablement ! »

Elle le regarda prendre son taxi avant de commencer la marche vers sa voiture en se disant que c’était devenu un sport accueillir un nouveau