[Star]

& on rève encore







Encore une nuit s'achève sur Darkness Falls. Ou plutot ... Pardonnez moi. Encore une nuit se leve et une journée s'acheve... Le commissariat peu à peu se vide, et quelques ecrans restent encore allumés, alors que les derniers agents preparent leurs affaires.

" Valentine."
" Hoy. Valentine tu reponds."
" Quoi ? "
" Tu fais quoi ce soir ?"
" Je sais pas, j'vais rester ici encore un peu... quelques dossiers à trier, puis j'irais me vider une ou deux bieres a l'Anthem. Et vous les gars ?"
" On sera a l'Anthem. Si tu passe viens avec nous, on doit toujours te foutre une raclée au billard."
" Ca roule. Bonne soirée."

Lachant un maigre sourire je glisse une clope entre mes fines levres et je regarde autour de moi. C'est presque le vide mais pas tout a fait, il reste quelques hommes, des flics principalement... Le reste des S.T.A.R.S est rentré se coucher... Je suppose. Ou bien en mission. C'est pas les missions qui manquent par ici dirons nous... Non ? entre les chiens decrepis d'Umbrella, et les emois causés par l'accident du Centre Co' l'autre jour... Oui. Nous nous en passerions...

Mais ce qui est fait est fait.

Et on est la pour recoller les morceaux... c'est à ça qu'on sert non... ?

" Même pas. "
Je me murmure a moi même, ça doit être la chaleur qui me tape sur les nerfs... Ouais, c'est ça, le mois est lourd, heureusement que nous ne sommes pas en californie, je sais pas vraiment comment j'aurais survécu... Mouerf. Enfin bref... Ecrasant violement ma clope dans le cendrier le plus proche, j'en glisse une autre a mes levres.

C'qu'on se fait chier quand meme....

Une lumière dans un bureau pas loin... J'suis pas seule... Diable, y'a quelqu'un qui se fait autant chier que moi par ici... ? Manque de vie sociale, ou quelque chose dans le genre. Je m'approche du bureau en question, c'est celui de Kilik. Coéquipier et ami. Si l'on veut.

Lentement, discretement j'ouvre la porte.

" Alors beau gosse on a rien de mieux à faire que de rester au boulot si tard? "

Et je souris un peu, en ecrasant ma porte dans le cendrier sur son bureau. Me retenant d'en sortir une nouvelle...

[.:: Tonton Kilik ::.]

• Il était 21h passées, et le commissariat était déserté petit à petit par mes collègues et autres occupants du bâtiment. La plupart était parti depuis plus de deux heures. Pour ma part, je n'étais pas de service cette nuit, mais je restais là, car j'aimais l'atmosphère qui régnait ici à la nuit tombée, respirant une certaine tranquillité que j'appréciais autant qu'elle était rarissime. De plus, je m'étais lancé dans quelques recherches sur un ancien agent d'Umbrella, que j'avais éliminé. Il s'agissait de Samuel Nightfall. Je ne sais plus comment, j'avais ouïe dire qu'il avait des frères, aussi dérangés que lui. J'avais fait l'abstraction du reste, de ce qui m'entourait, et peut être étais-je le dernier à traîner ici. Ceci dit, cela restait peu probable. Il y avait toujours un ou deux agents à trouver, dès lors que l'on cherchait bien.
  
  " Alors beau gosse on a rien de mieux à faire que de rester au boulot si tard? "
  
  Lentement, je relevais la tête, un léger sourire plaqué sur les lèvres ayant reconnu la voix de la personne qui venait de pénétrer dans mon bureau.
  
  - Tu sais, c'est surtout que j'attend une promotion de la part de mon adorable boss pour nourrir toute ma petite famille .. Alors je me dis que des heures supp' favoriseront peut être cette possibilité.
  
  Suite à ces mots, j'eus un léger rire que j'entrecoupais pour de nouveau m'adresser à Jill.
  
  - Ca m'fait plaisir de te voir Jill. Tu reste ici toute la nuit ?
  
  Mon regard se fixait sur sa silhouette agréable. Elle était charmante. Et, gardez ça pour vous, mais je la trouvais à tomber avec sa mini jupe qui laissait à nu ses belles jambes soulignées par ses bottes de cuir. Et son t-shirt clair lui allait à merveille.
  
  - En ce qui te concerne, belle comme tu es, ça m'étonne que tu n'ai pas mieux à faire que de croupir devant le bureau de ton bras droit désespérant.
  
  Tandis que je lui parlais, j'avais enregistré mes dernières trouvailles avant de détourner mon attention du pc.
  
  
  

[Star]

& on rève encore





Et de fil en aiguille… Et non pas de fil en anguilles, je m’etais retrouvée dans le bureau de Kilik, a venir chercher… De la compagnie ? A venir chercher quelques paroles… ? Quelques moments de … Bonheur ? Même si le bonheur est éphémère, meme si je peine à le trouver. Qu’importe. On s’en fiche. Je lui souris, et je serre le paquet de Marl qui traine dans ma poche. Pas de clopes. Je me retiens, il n’aime pas vraiment ça le Kiki…. Non, il aime pas du tout. Enfin si je ne me trompe pas…

Et puis zut. Je me mords un rien l’interieur de la lèvre. Sage Jilly. Sage.

« Tu sais, c'est surtout que j'attend une promotion de la part de mon adorable boss pour nourrir toute ma petite famille .. Alors je me dis que des heures supp' favoriseront peut être cette possibilité. »

J’esquissais un sourire qui brisait le monotone de mon visage.

« Oh tu sais comment ça marche avec moi. A part la promotion canapé, l’assiduité au travail est le meilleur des moyens de gagner beaucoup d’argent. »

Clin d’œil de ma part. Je suis volontairement pleine de sous entendu, mais la nuit s’offre à nous, nous sommes des adultes, et la tension n’est jamais bonne. Alors je joue sur ce qui me reste. Je me sais séduisante, mais la n’est pas le soucis… Je souris, a demi timidement. Je me perds dans un flot de pensées, peut être que je suis fatiguée, fatiguée d’être forte et d’être perforée sans cesse par des pensées et des souvenirs du manoir, de Darkness… Des souvenirs de ce qui s’est passé la bas… Des mauvais souvenirs, des mauvaises images.

« J’avais prévu de m’enfouir sous des fichiers et d’aller finir à l’Anthem, à me bourrer la gueule avec les gars. Mais puisque la compagnie ici est meilleure je vais rester avec toi. A moins que… Tu ne veuille sortir ?»

Sourire timide encore, je le regarde un peu mieux, il a l’air occupé, peut être que je le gene, parfois je suis un boulet. Oui je dis parfois, mais le capitaine Valentine n’a pas de défauts… Et ça, c’est bien connu.

« Vous avez quelque chose de prévu Agent Ichiro ?»

[.:: Tonton Kilik ::.]

• « Oh tu sais comment ça marche avec moi. A part la promotion canapé, l’assiduité au travail est le meilleur des moyens de gagner beaucoup d’argent. »
  
  Un nouveau sourire étira mes lèvres, et un rien gêné par les répliques qui me venaient en tête, je baissais celle-ci, me mordant un rien la lèvre pour ne pas lui lancer ce qui me brûlait les lèvres. Néanmoins, je ne laissais pas cette remarque aux oubliettes, afin qu'elle sache qu'elle n'était pas tombée dans l'oreille d'un sourd. La remarque hein, pas Jill.
  
  - Ceci dit, je pense que cette promotion est réservée à l'élite. C'est que tu es exigeante quand tu t'y met. Mais maintenant, je ne verrai plus jamais le canapé de ton bureau de la même façon.
  
  & je riais doucement, ne parvenant pas à détacher mon regard de son corps parfait. Je la regarde sourire. J'aime lorsque les gens sourient. En ce qui concernait Jill, ils étaient des perles rares dont j'aimais être l'origine, sans vanité aucune.
  
  « Vous avez quelque chose de prévu Agent Ichiro ?»
  
  - Je suis tout à vous mlle Valentine. Donnez moi juste le temps d'aller enfilé une tenue plus digne de votre compagnie.
  
  Après quelques vérification, je me levais de mon bureau, effleurant la main de ma supérieure, lui faisant signe de me suivre. Quelques couloirs qui s'enchainent, nos pas qui résonnent, et nous atterrissons finalement dans le vestiaire pour hommes. J'ouvrais la porte de mon casier pour y découvrir ma tenue de civile, qui tenait en un t-shirt noir, un jean relax, a moitié baggy et des rangers de bas étages. Tournant la tête en direction de Jill je lui jettai un regard complice.
  
  - Si tu n'étais pas la boss des boss, je pourrai te passer les menottes pour voyeurisme !
  
  Mon ton était décontracté et à la fois joueur. Mais après un imperceptible froncement de sourcils je remarquais les sous entendus qui pouvaient être perçu dans ce que je venais de dire. Hm ... Non. Il fallait être aussi tordu que moi pour y voir des sous entendu. N'est ce pas .. ? Déstabilisé par la situation je reportais mon attention sur mon casier. Je déboutonnais ma chemise avant d'attraper mon t-shirt que je m'apprêtais à enfiler.

[Star]

De sourire en sourires, j'avais suivi le beau Kilik jusqu'aux vestiaires ou il avait passé son uniforme... Non pardon, il enlevait son uniforme pour se rhabiller en civil. Il me trouble. Oups, j'ai pas dis ça... Bref quoi qu'il en soit il se changeait vite pour se mettre dans une tenue assez decontract', et moi, j'etais la, addossée à un casier, une clope entre les dents. Non, je ne mate pas. Menteurs. Vous mentez tous. Vilains, vilains, vilains ! Regardez ailleurs. Si je veux un homme je n'ai qu'a me servir je ne vais pas venir mater les garçons dans les vestiaires. Surtout mon second, mon bras droit... La La la... Mais zuteuh. Moutons, moutons, ou qu'ils sont mes moutons. Donc je disais... ? Ah oui, il avait un joli torse, pas poilu du tout, imberbe mais neanmoins viril. Et il avait un sacré sourire. Surtout quand il me taquinait comme ça.

" Je ne suis pas la boss des boss. Juste ta boss, et celle de tout un groupe de suicidaires en uniformes."

Un sourire fendit mon visage et je me rapprochais de lui.

" Quant aux menottes si c'est une proposition, sache que je risque d'être plus rapide que toi."

Non, tout a l'heure je n'avais pas reagi à ses sous entendus sur ma proposition de promotion canapé, mais maintenant ça n'allait plus tarder à revenir sur le tapis. Et toc.

" Quoi que... Peut être ce plaisir est il reservé à l'élite qui passe sur mon canapé."

Je lui lançais un clin d'oeil, en fait il n'y'avait personne. Du moins pas sur ce canapé la. Non, les gens c'était ailleurs, c'etait chez moi, c'etait... Oh puis zut... Je me justifie... C'est pas de moi, je ne me justifie jamais de rien. Lentement j'essuyais, eteignais ma clope en la glissant contre les casiers. Puis je me rapprochais de lui, de maniere feline...

Encore plus près, encore plus près... Je le plaquais contre les casiers maintenant, envoyant valser son t shirt a quelques metres de nous.

" Mais qui te dis que tu n'en fais pas parti ?"

Sensuellement je me mordillais la levre avant de le lacher et de m'eloigner un peu. En murmurant un "ou pas".

Meme si... En fait si. Mais je n'allais pas lui dire....

[.:: Tonton Kilik ::.]

• " Quant aux menottes si c'est une proposition, sache que je risque d'être plus rapide que toi."
  
  Surpris par ce qu'elle venait de me dire, mes yeux se braquèrent sur elle, pour mieux la voir s'approcher de moi. Et le tout d'une manière assez .. Aherm. Enfin je .. Il est l'heure d'aller coucher les mineurs. Hein quoi? C'est pas ça? Euh bah .. Un peu déconcerté, je suivais son déplacement des yeux, et bougeant de façon à ne jamais lui tourner le dos. Je gardais un sourire amusé et charmé sur les lèvres.
  
  " Quoi que... Peut être ce plaisir est il reservé à l'élite qui passe sur mon canapé."
  
  Mon sourire se fit plus large, plus franc alors qu'elle me faisait cette supposition. J'allais répliquer, mais la demoiselle préféra me plaquer contre le casier voisin du mien. Mon expression se fit plus sérieuse. Ou bien simplement plus envoutée par la beauté de la capitaine des STARS. Ma main effleura sa cuisse une seconde à peine, puisqu'elle s'éloigna, m'adressant quelques mots, toujours avec ce même ton joueur qui n'était pas pour me déplaire.
  
  Mais qu'est ce que tu fous? Tu vois pas qu'elle t'aguiche pour mieux t'évincer ?
  VIent pas encore tout gâcher.
  Ceci dit, si elle te vire, tu pourras toujours te reconvertir en gigolo, avec les conquêtes que tu accumules..
  Je suis majeur et vacciné à ce que je sache.
  Oh oui. Mais on est bien loin de l'époque de ta Keiko chérie.
  Ferme là. Keiko est morte. Je ne suis pas nécro. Alors va crever.
  
  & cette voix merdique qui venait ternir cette petite scène qui mettait un peu de couleur dans mon existence si terne.
  
  " Mais qui te dis que tu n'en fais pas parti ?"
  
  C'était la dernière chose qu'elle m'avait dite avant de s'éloigner un peu. Il y avait eut un "ou pas" qui avait suivit. Mais même avec ces réflexions qui me traversaient l'esprit, j'avais trouvé de quoi répliquer, en quelque sorte. J'attrapais la paire de menottes qui était pendu à l'intérieur de la porte de mon casier et les passées avec habileté autour des poignets de Jill qui me tournait le dos. Puis, je l'attirait vers moi, la collant contre mon corps. J'approchais mes lèvres de son oreille et lui murmurai quelques mots avec douceur.
  
  - Après tout, je suis un agent d'élite, n'est ce pas, capitaine Valentine.
  
  Dans leurs mouvements, mes lèvres avaient effleurées son oreille. Je ne sais ce qui allait advenir par la suite. Quoiqu'il en soit, j'espérai que ça n'altérerait pas notre relation amical plaçée sous le signe de la complicité et de la bonne entente.

[Star]

Sans crier gare ( non mais en plus vous vous imaginez crier " gare , gare , gare" , pourquoi pas "aeroport" ? ) je me retrouvais avec les menotes au poignet... Attachée, attirée prèt d'un homme viril et musclé... Et tout a fait charmant, avec qui je jouais au jeu des sous entendu depuis des mois maintenant... ? Je ne pouvais m'empecher de sourire, avant de reprendre un semblant de serieux.

" J'attend que vous me le prouviez Ichiro."

Un sourire, je me tournais vers lui, m'approchant moi aussi de son oreille, lui faisant supposer que j'allais moi aussi y murmurer quelque chose, mais je la mordais. Tendrement. Taquinement... Sans rien dire de plus. Et sans me servir de mes mains entravées desormais j'attrapais ses levres avec les miennes, plaquant son corps contre un des murs proches.

" Même enchainée je reste la Star des STARS Kilik, tu devrais le savoir."

Petit clin d'oeil je tirais un peu la langue, avant de me defaire des menottes en un rapide mouvement de poignet, agile. Comme toujours, et promptement je lui passais les menottes l'enchainant à un tuyeau au dessus de nous.

" Et qu'allons nous faire maintenant. "

Lentement, comme un prédateur avant de manger sa proie, comme un boureau torturant sa victime, je deposais de legers baisers dans son cou, dans sa nuque, remontant jusqu'a l'oreille, repartant un peu. Son oreille, je m'approchais pile à point pour murmure.

" Ce n'est pas le lieu idéal pour tout ça il me semble."

Et au fond j'esperais ne rien gacher.

[.:: Tonton Kilik ::.]

• " J'attend que vous me le prouviez Ichiro."
  
  - Ce sera avec plaisir, dès que vous m'en laisserez le temps capitaine.
  
  Parce qu'en effet, elle ne m'en laissais pas vraiment le temps. Elle se faisait plus taquine, si c'était encore possible. Bientôt, elle renverssa la tendance en passant les menottes à mes poignets. Elle devait avoir une technique bien précise pour s'en être défait, bien que je ne les avais pas trop serré, mais pour être franc, je m'en contre foutais.
  
  " Et qu'allons nous faire maintenant. "
  
  Pour le moment, je me laissais faire, laissant Jill profiter de son avantage. La star des STARS, elle l'était en effet, et pour être franc avec vous, je n'étais pas contre l'idée de vérifier si ça s'appliquait aussi au lit, bien que je n'en doutais pas. Tandis qu'elle me prenait en casse croute, je me mordais les lèvres. C'est que c'était appréciable la douceur de celles de mlle Valentine.
  
  " Ce n'est pas le lieu idéal pour tout ça il me semble."
  
  En effet, ça ne l'était pas. Quoique ce lieu pu être un fantasme, elle et moi étions assez pudique et respectueux. Néanmoins, peut être cela porterait il atteinte à ma réputation de gentleman, mais je n'avais pas envie que tout s'arrête comme ça, et que l'on se dire "ciao et à demain".
  
  Quelques minutes avaient passé et nous nous retrouvions sur le parking du commissariat. Je venais de déverouiller la belle audi noire qui m'avait été offerte par la direction suite à une récente très bonne action. Oui, c'était un peu comme un joli nonoss. Mais je n'avais pas besoin de ça pour rester performant dans mon travail. & d'ailleurs, je ne m'en servais jamais, sauf pour les intervention ou quand j'avais besoin de plus de place. Le reste du temps, ma belle moto suffisait bien au solitaire que j'étais.
  
  Je m'appuyais contre la carrosserie de l'auto et n'avais de cesse de regarder Jill.
  
  - Où souhaite être menée la star des STARS ?
  
  Et je lui lançais un sourire charmeur.

[Star]

Magic moment was in stand by... ? Le moment magique etait en pause.... Et j'y etais pour beaucoup. C'tait ma faute tout ça.... Parce que déontologiquement parlant je ne pouvais pas encadrer l'idée de baiser comme des chiens sur tous les murs de notre lieu de travail. Parce que j'avais beau etre une sacré chaudasse comme certains le disaient le soir dans les bars, j'avais une ethique et des valeurs. Ca n'étaient pas celles la. Alors nous avions marchés jusqu'a sa voiture... Joli recompenes pour un agent extraordinaire. Cadeau du gouvernement pour qu'on ferme nos grandes gueules en quelque sorte, moi j'avais eu un sac a main et tout plein de trucs de fille... C'était passé à la poubelle, alors j'avais eu un joli cheque.... Mais qu'importait. J'aimais mon vieux 4x4 moi... Ford . Noir... Enfin bref. Qu'importait ? L'homme galant etait addossé contre son viril vehicule et d'un geste nonchalent il jouait avec ses clés en me demandant ou je voulais être menée.

" Où vous voudrez gentil'homme."

Je m'approchais de lui, toujours taquine, toujours joueuse, dans la meme perspective que tout a l'heure. Carnassiere.... Predatrice... Collée contre lui, le plaquant contre sa voiture....

" A condition que ce soit avec vous."

Lui murmurais-je dans l'oreille, avant de me reculer un peu. Juste pour jouer, parce que j'étais vilaine aprés tout, c'était bien connu.

Autour de nous le parking etait desert, il ne restait plus que quelques voitures de fonction, et le gardien qui devait somnoler dans sa loge devant un match de basket. Nous etions seuls, comme des enfants que l'on laisse avec une boite d'allumette.... Mais nous etions seuls et adultes, et nos decisions n'influenceraient que nous.

Au final, ça n'etait pas plus mal.

J'esquissais un leger sourire.

" Alors ?"

[.:: Tonton Kilik ::.]

• " Où vous voudrez gentil'homme. A condition que ce soit avec vous."
  
  Tandis qu'elle m'avait adressé ces paroles, elle avait marqué une pause entre les deux phrases pour mieux s'approcher de moi de façon joueuse et taquine. Bien que je rêvais plus ou moins de ce moment depuis quelques temps déjà, j'étais un peu surpris de voir Jill agir de la sorte. Oh, non, ne vous méprenez pas, c'était agréable, mais.. Enfin je suppose que vous voyez ce que je veux dire, sinon, tant pis. En ce qui me concerne, je voyais très bien. Jill était à croquer..
  
  " Alors ?"
  
  C'est vrai que j'hésitais. Elle était vraiment sexy, et nos attitudes n'aidaient pas le chaste raisonnement auquel j'aurai du me tenir, qui s'évaporait au fil des minutes qui s'écoulaient. Mais après quelques secondes d'indécision, mes lèvres s'étirèrent finalement en un sourire charmeur.
  
  - Alors suivez-moi charmante demoiselle.
  
  J'attrapais sa main avec douceur et l'entrelaçais à demi avec la mienne, la menant jusqu'au côté passager. Là, je lui ouvrais la portière et tendais mon autre main. J'avais l'attitude d'un gentlemen, et peu être un peu plus. Et même si ce n'était que pour jouer le jeu, j'appréhendais tout de même de me prendre un regard assassin de Jill, qui n'étais pas du genre à aimer qu'on "l'assiste", quelle que soit la situation. Quelques minutes passèrent et nous étions en route pour chez moi. Une fois ou deux, ma main frola son genoux alors que je passais les vitesses. Aherm .. Elle avait la peau douce. M'enfin, je supposais qu'elle ne s'était pas rendu compte de ses contacts physiques esquissés.
  
  Quoiqu'il en soit, je me sentais soudainement ridicule. Ramener Jill chez moi. S'envoyer en l'air pour répondre à des pulsions jusqu'alors innasouvies. Et après? Retourner au boulot et coopérez en collègues aux bonnes relations? Juste du sexe .. Ce n'était pas de moi.
  
  Un soupir alors que nous arrivions chez moi. Je ne laissais rien paraitre des reflexions qui m'avaient traversé l'esprit sur la route. Je lui adressais un sourire, qui n'avait pas son "éclat" habituel.
  
  - Nous y voilà capitaine.