Looking Glass Blues' || Ft. James L.

larmes

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{ James Lewis ';; Luka Van H'}

Looking glass says
; have a look inside

1 heure auparavant, loft de Luka Van H.

5:33pm. Parc de Darkness Falls.

J

« C'est bien ma vieille, ça te fera pas du mal de t'aerer... »

« Encore des blablas Luka... Arrete de reflechir un peu... Et marche. »

{ ? } - Attention madame

« Oups'... ? »

James se réveilla avec la conviction d'avoir une gueule de bois. Rectification, il avait la gueule de bois. Il avait bu la nuit dernière sa paye mirobolante de sa journée de vendeur de journaux. James grogna, il avait quelque chose contre lui et jaillit hors de son lit. S'entourant de son drap tout en observant une créature alléchante en tenue d'Ève. La jeune femme brune ouvrit les yeux, tiens...Il avait couché quand avec elle?

"Quoi mon choux...? Reviens...Hum...
-Vous...Vous êtes qui...?! Vous faites quoi dans mon lit?! DEHORS DE CHEZ MOI!"

L'anglais le matin c'était une catastrophe et la pauvre brunette se retrouva dans le couloir. Les habits sur la tête, nue à la vue des voisins. Elle avait gagné le pompon! James se fit un thé, toujours entouré de son linge, c'était un homme prude quand il s'y mettait. Grognant, il faillit pleurer de désespoir en voyant l'affreux suçon sur son ventre. Non, il avait dû se droguer aussi, pas possible autrement! Se frappant le front, l'anglais avala son thé et fila se doucher. Peut-être trouverait-il du travail, n'est-ce pas? Petit souci, il était près de quatre heures de l'après-midi. Aussi ponctuel que le Big Bang, James vérifia dix milles fois l'heure. Non, il était bel et bien quatre heures.

Enfilant un jean slim, un t-shirt blanc et ses baskets à peine lacés, il fila dehors, une pomme entre les dents. L'anglais courut dans les rues, ne prenant pas le métro pour se rendre au centre avec le vain espoir de pouvoir vendre des journaux. Malheureusement pour lui, rien, un coursier l'avait pris de vitesse. Dépité, James vagua dans Darkness Falls avec un air mauvais. Il se gratta la joue, un léger duvet blond poussait ici et là et il entra dans le parc. Au début, James s'assit dans un coin pour observer les gosses jouer, c'était rigolo et il s'endormit même. Mais quand à dix-sept heures trente il fut réveillé en recevant un ballon, il fila d'un air grognant. Décidément, les petits américains étaient des sauvages! Clayton allait s'assoir quand quelque chose se cogna à lui. Dans un réflex gentleman, il passa un bras autour de la taille d'une femme pour la retenir, éviter qu'elle ne tombe quoi!

« Oups'... ? »

James observa une petite femme, elle grommela encore quelque chose avec un drôle de sourire. Visiblement, c'était des excuses et l'anglais la lâcha doucement tout en hochant la tête.

"Il n'y a pas de mal. Vous n'avez rien?"

Son accent anglais retentit, à une vitesse folle, comme s'il ne mâchait pas ses mots, comme un mangeur impatient. C'était bel et bien l'accent anglais ça. Il fit un petit sourire en coin, sans vouloir faire du charme. Son regard vert clair se posa sur cette brunette. Il avait souvent eu l'habitude des anglaises aux teints pâles, rousses ou blondes. Les brunes étaient des fois rares niveau conquête et il pensa à la brune dans son lit ce matin. Il allait devoir régler ce souci aussi. S'il commençait à ramener des femmes dans son lit comme le Don Juan qu'il n'était pas, cela n'allait pas le faire...

"Au fait, James, et vous?"

Il tendit la main à la femme, sourire aux lèvres. Il était tout à fait bien élevé, on l'avait élevé comme un gentleman. Cela devait être typiquement anglais quand il voyait certains américains. Clayton garda le silence, observant cette petite sirène brune aux allures d'amazone. Ce n'était pas un Don Juan, bien au contraire, un petit anglais timide côté romantique et fleur bleu. Qu'était-il censé faire?

larmes

"Il n'y a pas de mal. Vous n'avez rien?"

"Au fait, James, et vous?"

Luka. Merci de m'avoir... rattrapée. "

"Je suis une vrai gourde... Enfin... je suis d'une maladresse sans borne... "

James observa l'inconnue qui prit sa main sans broncher. Son sourire s'accentua, pas sourire charmeur, mais quasi content d'avoir de la compagnie. Il venait d'une famille anciennement noble, il avait eu un certain avenir dans la course. Et il avait tout détruit en dévorant son héritage, en se droguant. Pourtant, sa peau était vierge de toute drogue, ses traits frais et pâles. Qui aurait cru que ce petit anglais avait été un drogué?

Luka. Merci de m'avoir... rattrapée. "

L'anglais serra sa main, et la lâcha doucement, sans la brusquer, mais sans s'attarder non plus.

"James, et ce n'est rien. Un autre aurait fait de même."

Le blond enfonça ses mains dans ses poches d'un petit haussement d'épaule. Il venait d'une société où l'homme restait gentleman. Il était loin de se douter que sûrement, dans la société de Luka, il était rare de voir pareil homme. Il avait entendu la voix de la femme, nullement américaine. James l'examina à son tour, ce n'était pas une femme du nord. En général, les anglaises, suédoises et toutes les femmes de cette bande nord du continent étaient blondes, carrées pour les norvégiennes, comme forgées par le froid. Les anglaises, elles, étaient comme des roses, fragiles et piquantes à la fois, figées dans un autre temps. Les anglais étaient des êtres à par, comme tout être vivant sur une île d'ailleurs. La femme semblait aussi gênée que lui, ou peut-être que James s'imaginait des choses, peut-être bien.

"Je suis une vrai gourde... Enfin... je suis d'une maladresse sans borne... "

Cela tira un petit sourire à l'anglais. Lui aussi était maladroit. Le style de garçon qu'une femme aime, mais qu'elle n'épousera jamais. Il n'était pas très virile, style poète, style timide. Le garçon fleur bleu qui ne vous pressera jamais pour votre première fois même s'il en meurt d'envie. Oui mais voila, les femmes préfèrent les mauvais garçons, elles préfèrent les mâles. James n'était pas un mâle, juste...Un homme au cœur tendre que la vie s'amusait à utiliser comme une marionnette. Et quelle marionnette soumise aussi!

"Ce n'est rien. Ca vous dit...De vous assoir? C'est bête de rester debout."

L'anglais avait besoin d'une compagnie sans connotation sexuelle après avoir découvert une inconnue dans son lit. Il n'était pas ce genre d'homme, enfin, il l'espérait tellement au fond. Faisant un petit signe de tête à la femme, il alla s'assoir, les mains dans son jean slim et observa les jeunes jouer. Il avait oublié ses cigarettes, évidement, et posa son regard sur Luka. Il ne savait pas quoi dire à cette femme maladroite, comme elle aussi prisonnière du destin, de ce monde.

"Vous n'êtes pas d'ici, n'est-ce pas?"

James était allé en Europe quelques fois, mais ne se souvenait pas des accents. Peut-être était-elle française, les français n'étaient pas du style brun? Ou espagnol, voir portugaise. Il s'y connaissait si peu, il n'arrivait pas à identifier son accent. L'anglais avait parlé sans peur, ni crainte. Il ne demandait rien de mal au fond, et pis, si cela la gênait, elle ne parlerait tout simplement pas. James soupira longuement, observant les enfants jouer. Il était lasse de cette vie qui n'était pas sienne, lasse de la vie qu'il avait perdu au fond.

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"James, et ce n'est rien. Un autre aurait fait de même."

" Peut être... Ou peut être pas. Beaucoup d'autres m'auraient laissés choir, en m'insultant en prime... "

" Pourquoi pas "

"Vous n'êtes pas d'ici, n'est-ce pas?"

" Non, je viens d'Europe... De France, Enfin D'Allemagne... Enfin, des deux... si on veut."

" Vous non plus vous n'etes pas d'ici? "

" Peut être... Ou peut être pas. Beaucoup d'autres m'auraient laissés choir, en m'insultant en prime... "

James fit un petit sourire triste, oui, c'était vrai. Lui-même restait un peu une espèce rare, un peu garçon à la noix selon les mecs bien "viriles".

"C'est la vie, des fois...Les hommes sont des brutes."

Il roula des yeux en éclatant d'un rire frais, qui aurait cru que ce blond ici présent s'était réveillé avec une femme dans son lit? Il était étonnant de prendre James pour un ange, ce qu'il était, alors que sa vie était un bord** sans fond. Ils allèrent s'assoir, sans vraiment chercher la compagnie de l'autre, visiblement, sans vraiment engager la conversation. L'anglais laissa le calme envahir le banc, cela faisait du bien aussi, le silence, le pure silence.

" Non, je viens d'Europe... De France, Enfin D'Allemagne... Enfin, des deux... si on veut."

James sourit, elle avait une de ses manières de parler, c'était presque féerique. Elle s'emmêlait les pinceaux sans même sans rendre compte. Elle devait être un artiste, ou une fille coupée du monde. Il ne voyait que cela, les autres genre de fille ne s'emmêlaient pas dans les phrases, et auraient déjà fanfaronné devant le british pour avoir l'occasion de le tester au pieu.

"C'est sympa, voyageuse donc?"

On voyait ses yeux vert clair briller tel des ampoules de Noël. Un doux rêveur qui avait rêvé voyager et qui était bloqué dans cette foutu ville. Rien que son nom foutait les boules aussi, Darkness Falls, franchement, comme nom, il y avait mieux!

" Vous non plus vous n'etes pas d'ici? "

Elle ne savait pas quoi lui dire, l'anglais le sut dès qu'elle lui renvoya la question. Elle voulait probablement comme lui, se poser sur un banc et ne pas l'ouvrir. Les gens d'aujourd'hui étaient si compliqués, si bavards qu'ils oubliaient l'essence même du silence.

"Je viens d'Angleterre, Cambridge."

Cambridge sa ville natale, il adorait aussi Londres, la capitale, le Big Bang, tout ce qui faisait connaître l'Angleterre. James observa le parc, ce parc qui se vidait, sans éprouver le désir de partir.

"Vous savez, vous n'avez pas besoin de parler. Je ne demande pas tant."

Il coula son regard vert clair en sa direction, tout en douceur, tout en finesse et fit un petit sourire en coin. Ses dents blanches faisaient venir sa peau moins pâle qu'elle n'était en réalité. Une phrase tout simple, toute douce qui voulait tout et rien dire à la fois. James ne voulait nullement être méchant, juste dire la vérité et cela était la vérité. Luka n'avait pas besoin de remplir l'air, de peur de s'ennuyer. Le calme occupait James, oui, un véritable rêveur au fond.

L'anglais se laissa glisser dans le banc, mettant sa tête en arrière et posant sa nuque sur le rebord du banc. Un mec aussi cool, il était rare d'en voir. Un mec qui ne cherchait pas de la drague, juste de la compagnie dans le froid de juin dans cette drôle de ville. Il avait fermé les yeux, laissant son visage au regard de la brunette. Libre à elle de détailler le bel anglais, qui se doutait qu'il se vendait comme une marchandise. Mais il ne ferait rien, sage comme une image le loulou...

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"C'est la vie, des fois...Les hommes sont des brutes."

" Mais les bras tendres des femmes ne sont pas toujours plus acceuillants..."

" En tout cas vous n'avez rien d'une brute."

"Vous savez, vous n'avez pas besoin de parler. Je ne demande pas tant."

« Je ne suis pas vraiment voyageuse…. J’etais, enfin je suis ecrivain, et de mon temps en Europe, il n’y’a pas tant d’années que ça, j’ai beaucoup voyagée de pays à pays, entre la maison de mon editrice en Allemagne, et la France dans le quel j’etais la plus lu… Ce qui m’a amené à beaucoup de voyages… Et qui au final m’a fait echouer ici… Enfin, en resumé, l’histoire est assez longue a raconter. »

« En tout cas c’est juste que… je ne sais pas vraiment parler, enfin, j’ai beau être un excellent ecrivain.. »

« je ne suis pas du tout douée pour les contacts humains, le dialogue et tout ca. »

James n'avait répondu au compliment de la femme. Inutile de donner des faux-semblants, et il resta là, à parler et à l'écouter. Son visage offert au soleil couchant, il parla pour rien dire, pour remplir l'air. Quelle drôle d'ironie, lui qui n'aimait pas ce genre de personne...

« Je ne suis pas vraiment voyageuse…. J’etais, enfin je suis ecrivain, et de mon temps en Europe, il n’y’a pas tant d’années que ça, j’ai beaucoup voyagée de pays à pays, entre la maison de mon editrice en Allemagne, et la France dans le quel j’etais la plus lu… Ce qui m’a amené à beaucoup de voyages… Et qui au final m’a fait echouer ici… Enfin, en resumé, l’histoire est assez longue a raconter. »

L'anglais ouvrit un œil, le parc se vidait. Deux inconnus dans un parc, homme et femme, cela prêtait à la confusion du genre. Ils n'allaient rien faire, James en était quasi sûr. Mais il avait toujours le chic pour tomber sur de ces femmes...Luka était donc une écrivaine, visiblement, elle avait arrêté.

"Joli métier, j'étais coureur pro moi. Vous n'écrivez plus, d'après ce que j'ai compris."

James resta sur ce banc, prélassé tel un gros chat paresseux et posa plus d'une fois ses prunelles vertes claires sur Luka. Il détaillait ses gestes, sa manière presque confuse de parler, de parler avec les gens. James n'avait jamais eu de souci à parler avec les gens, c'était dans le domaine amoureux qu'il était un véritable balai. Mais c'était sûrement cela qui charmait les femmes, ce petit air d'ange maladroit.

« En tout cas c’est juste que… je ne sais pas vraiment parler, enfin, j’ai beau être un excellent ecrivain.. Je ne suis pas du tout douée pour les contacts humains, le dialogue et tout ca. »

Il avait senti sa manière qu'elle avait dit être dans le monde d'écriture. Visiblement, elle ne se prenait pas pour la meilleure. C'était bien d'avoir la tête sur les épaules, mais se dénigrer, c'était triste. Elle disait ne pas savoir parler, mais que faisait-elle là?

"Mais vous parlez-là. Que faites-vous d'autre? Qu'entendez-vous par relation humaine? Ne pas savoir s'engager amoureusement? C'est encore autre chose. Moi, par exemple, je suis un homme prude et timide, je puis vous assurer que niveau drague, j'étais le plus nul et je suis toujours. Mais parler, je sais faire."

James ne cachait pas ses faiblesses, pas besoin de fanfaronner sur quelque chose dont il n'était pas bon. L'anglais avait glissé dans son banc, forcé donc de lever le museau pour plonger son regard dans celui de la brunette. Les mains posées sur son ventre plat, son t-shirt était trop court et se soulevait sur le rebord de son boxer. Le contour du boxer blanc de James était fin, et l'anglais ne remarqua même pas qu'un bout de sous-vêtement se voyait. En plus, ce n'était pas comme si tous les deux n'avaient jamais rien vu....

"Vous écriviez quoi?"

L'anglais semblait s'intéresser à Luka, mais la nuit tombait peu à peu, et chacun des deux allaient peut-être envisager de partir avant d'émettre une connotation dragueuse et sexuelle. Ce qui, semblait-il, aucun des deux n'étaient là pour cela. James draguait comme un manche, et on le poussait des fois, un si gentil garçon ne pouvait que rougir souvent. Drôle de garçon au final, mais décidément pas le garçon pour lequel les filles craquent. On épouse le mauvais garçon, on couche avec le mauvais garçon. Le gentil garçon lui, il n'est que dans vos rêves les plus doux, les plus purs au final...

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"Joli métier, j'étais coureur pro moi. Vous n'écrivez plus, d'après ce que j'ai compris."

" Et vous avez arreté... ? "
" En ce qui me concerne, non j'ecris toujours, mais disons que mes vacances forcées aux Etats Unis, m'ont menés à ecrire sur des sujets plus graves, et moins... attractifs... moins divertissants si je peux dire."

" J'écrivais des nouvelles, principalement. Certains vous direz des pamphlets'... mais hey... Ca plaisait. J'avais un bon public..."

" En ce qui me concerne, non j'ecris toujours, mais disons que mes vacances forcées aux Etats Unis, m'ont menés à ecrire sur des sujets plus graves, et moins... attractifs... moins divertissants si je peux dire."

James la regarda sans vraiment comprendre, elle semblait sombre, quasi éteinte alors que le jour lui-même tombait.

"Des sujets sombres? Je vois que l'ambiance de cette ville ne fout pas que moi en bas."

L'anglais soupira longuement, loin de se douter de ce qu'en réalité Luka écrivait, pour dire vrai, cela ne l'intéressait pas vraiment. Mais ce n'était pas drôle de parler à une dame qui semblait aussi sombre. L'anglais avait toujours aimé les femmes style rayon de soleil. Les anglaises étaient prudes, timides pour certaines, drôles, charmeuses, voir royales selon la société où elles vivaient. Le soleil tombait, les préjugés s'élevaient et l'anglais ne manqua pas de parler et de voir les sourires étranges et les regards qui voulaient tout dire sur eux deux...

" J'écrivais des nouvelles, principalement. Certains vous direz des pamphlets'... mais hey... Ca plaisait. J'avais un bon public..."

James sourit, lui aussi, il avait quelques fans quand il courait. Il aurait pu vraiment lancer sa carrière s'il ne s'était pas coincé ici, sans un sou en poche.

"Des pamphlets'? Qu'est-ce donc?"

Alors Luka écrivait des nouvelles, il aimait bien apprendre des nouvelles choses, se gorger de l'intelligence des autres. C'était étonnant, il aimait bien écouter Luka, elle était intéressant avec son air encore plus paumé que lui. James vit encore ces regards sur eux deux, et se redressant légèrement, il approcha ses lèvres de l'oreille de sa compagne de conversation.

"Je crois que ces vautours attendent quelque chose, regardez-les."

Il lui murmura cela avec amusement et sans arrière pensée. James s'assit à nouveau normalement et tira sur son t-shirt d'un air innocent pour cacher le rebord de son boxer. Il posa un de ses bras sur le dos du banc, observant le parc se vider.

"C'est fou ces américains, des vrais pervers je trouve. Ils ont toujours besoin d'action au lieu de s'occuper de leur maison."

L'anglais soupira longuement, il n'avait rien contre les américains mais des fois...Des fois ils avaient des coutumes étranges. Par ailleurs, le blond n'était pas du tout raciste, mais c'était toujours bon de taquiner une autre nation avec quelques petites "blagues" bien pourries. James observa Luka, aurait-elle l'audace de donner un spectacle aux américains? Cela fit sourire James, il ne pouvait pas se tenir tranquille? Il se tenait tranquille, il avait juste envie de rire et observa les lèvres de la brunette. Elles étaient jolies, et conscient qu'il devait passer pour un porc, il rougit violemment en murmurant un "sorry" rapidement. Honteux de ses pensées, il se racla la gorge pour observer le parc qui devenait de plus en plus sombre. Cette fois-ci, il avait le bec cloué et ne l'ouvrit plus, plus du tout.

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" Un jour vous n'aurez qu'a passer dans une librairie ou une bibliotheque, cherchez à Luka Van H, votre curiosité sera satisfaite.... "

" Ou bien, peut être que la prochaine fois que je viens au parc, j'ammenerais quelques exemplaires, comme ça, si je vous recroise de maniere innatendue, je vous apporterais de la lecture"

"Je crois que ces vautours attendent quelque chose, regardez-les."
"C'est fou ces américains, des vrais pervers je trouve. Ils ont toujours besoin d'action au lieu de s'occuper de leur maison."

" Vous savez... C'est depuis que la télé est devenu si chere, ils ne peuvent plus regarder leur soap à la noix."

" Vous attendez pas à un porno au milieu du parc hein.... ? Je pense que ce jeune homme à les memes gouts que moi en la matiere."

Ils était là, à discuter de tout et de rien et James se fit des films. Il crut que, alors qu'il ignorait que Luka le voyait comme un homme, ce qu'il était, mais apparemment, pas comme un futur amant. James ignorait que Luka aimait les femmes, cela voulait-il dire que jamais rien n'allait se produire entre ses deux êtes? L'avenir est tellement drôle, et pervers au fond, n'est-ce pas...

" Un jour vous n'aurez qu'a passer dans une librairie ou une bibliotheque, cherchez à Luka Van H, votre curiosité sera satisfaite.... "

James fit un sourire amusé, elle disait cela de telle manière, cela en était risible.

"Avec un nom, je ne trouverai pas grand chose. Quel genre de littérature?"

Il jouait avec son propre anglais, jouant avec les mots, les gobant encore plus vite pour faire dire des choses. Il n'était pas un petit curieux de nature, mais Luka le rendait curieux. Elle avait cette manière de se cacher, si le mot cacher convenait. Elle se cachait, allez savoir de quoi, allez savoir ce qu'elle cachait pour dire vrai.

" Ou bien, peut être que la prochaine fois que je viens au parc, j'ammenerais quelques exemplaires, comme ça, si je vous recroise de maniere innatendue, je vous apporterais de la lecture"

L'anglais arqua un sourcil à ce petit discours, puis, regarda le parc et enfin regarda à nouveau Luka. Il tentait de comprendre ce petit discours, qu'est-ce que cela voulait-il dire précisément, hein? Il ne voulait pas vraiment savoir, car au fond, il ne cherchait aucune relation. Sans savoir qu'aucune relation du genre physique ne serait possible avec Luka.

"Vous comptez me revoir? Je croyais que les relations humaines n'était pas votre fort."

James la taquina sur ce sujet-là, il avait souvenir qu'elle avait dit quelque chose à ce propos-là. Quand il parla des américains comme étant des vautours, sachant que Luka n'en était pas une. Il la vit arquer un sourcil, comme si elle se posait des milliers de question. Le jeune homme sourit, c'était toujours fascinant de voir le visage des gens traversés par les interrogations, une masse d'information en soit.

" Vous savez... C'est depuis que la télé est devenu si chere, ils ne peuvent plus regarder leur soap à la noix."

L'anglais éclata de rire, affaler encore plus sur le banc, il observait Luka, amusé par cette jeune femme aux drôles d'air. Il posa son regard vert clair sur les derniers passants qui les observaient, comme des affamés qu'ils étaient...

"Je vous trouve dur. Mais c'est probablement vrai."

James hocha légèrement la tête, lui-même n'avait jamais été un grand fan de la télévision. Même le foot ne l'avait jamais intéressé, non, sans grande passion avait été la course, et il avait perdu cela, entièrement. C'était un peu une catastrophe pour lui, et encore, plusieurs mois après, il en avait un goût amer dans la bouche.

" Vous attendez pas à un porno au milieu du parc hein.... ? Je pense que ce jeune homme à les mêmes gouts que moi en la matière."

Comment ça? L'anglais rougit violemment, qu'est-ce qu'elle entendait par "les mêmes goûts"? Il l'observa, comme s'il voyait une nouvelle personne, sans comprendre. Elle voulait dire quoi?

"Ne dites pas cela, ils vont croire des choses."

Il était complètement rouge, rouge de honte qu'elle ait hurlé. Il se redressa légèrement sur son banc et arrangea son t-shirt. On lui avait appris à bien se tenir, et encore, des fois, ses gestes trahissaient sa noblesse perdue. Il avait cela dans le sang, mais n'avait plus un sou, un noble pauvre, ah, la bonne blague! James toussa légèrement, ne pouvant pas non plus cacher son visage rouge pivoine.

"Qu'est-ce que vous entendiez...Par même goût? Je veux dire...Je vais pas vous...Sauter dessus en plein parc, hein! Qu'on soit ok sur ce sujet..."

Il revenait le petit garçon timide de quatorze ans, les oreilles rouges pivoine qui faisaient encore ressortir le vert clair de ses yeux. Sa peau pâle, rouge, faisait ressortir quelques tâches de rousseur qu'on ne voyait pas en temps normal. Il avait presque, je dis bien presque, une allure mignonne. Mais il restait l'homme qu'on ne marie pas, le petit garçon timide, côté fleur bleu, sage comme un mouton. Pas très virile, presque efféminé et maladroit, terriblement maladroit...

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"Avec un nom, je ne trouverai pas grand chose. Quel genre de littérature?"

« De la littérature contemporaine principalement. Demandez « Aptonyme » et « Asphodèles. » ce sont mes deux œuvres les plus connues…. »

"Vous comptez me revoir? Je croyais que les relations humaines n'était pas votre fort."

« Peut être que je suis un paradoxe… Ou peut être que je suis bipolaire, qui sait ? »

"Ne dites pas cela, ils vont croire des choses."

Qu'est-ce que vous entendiez...Par même goût? Je veux dire...Je vais pas vous...Sauter dessus en plein parc, hein! Qu'on soit ok sur ce sujet..."

« Oh non, je ne veux pas dire ça. Et puis vous me sauteriez dessus que vous gouteriez le sol. »

« Je voulais juste dire, que moi aussi j’aime les femmes, alors vous savez, ça n’est pas comme si, j’allais vous sauter dessus ou d’autres choses du genre. »

« Enfin voilà, je suis désolée de ma réaction… Comment dire… Aggressive, mais je n’aime pas qu’on me fixe, ça me rappelait ces gens en France qui me suivaient mes bouquins à la main pour que je marque quelques mots… Comme si c’était important… »

Parler avec Luka...C'était quelque chose d'étrange, comme si James se trouvait dans la quatrième dimension. Il ne se rendait pas vraiment compte de ce qu'il racontait, au fond, il parlait de tout et n'importe quoi. Mais il aimait bien cela, parler ainsi, refaire le monde en quelque sorte, comme quand il n'était qu'un simple adolescent au final.

« Peut être que je suis un paradoxe… Ou peut être que je suis bipolaire, qui sait ? »

James sourit à cette phrase, aurait-il dû avoir peur d'elle dans ce cas? Il n'avait pas peur des gens qui se disaient bipolaire ou encore une autre maladie mentale. Pourquoi avoir peur? Il n'en voyait pas la raison même si beaucoup si.

"Peut-être bien, qui sait.

Sourire aux lèvres, amusé par cette jeune femme étonnante et hors-norme, d'une certaine manière, comme elle parlait au fond. Mais de sourire, il devint tomate, honteux, gêné, un jeune homme quasi et il ne bougea pas d'un millimètre. Il resta stoïque et dit des choses, pour tenter de se justifier, sans penser à mal pour autant...

« Oh non, je ne veux pas dire ça. Et puis vous me sauteriez dessus que vous gouteriez le sol. »

James cessa lentement de rougir, cette phrase eut le don de l'apaiser alors que certain aurait pris cela comme une agression. Bien, elle mettait les points sur les i, et il attendait une suite, si suite il y avait.

« Je voulais juste dire, que moi aussi j’aime les femmes, alors vous savez, ça n’est pas comme si, j’allais vous sauter dessus ou d’autres choses du genre. »

L'anglais cessa complètement de rougir, réfléchissant aux paroles. Il s'était donc fait un film tout seul, et pourtant, il sourit et hocha la tête. Il n'avait rien contre les gens homosexuelles, chacun faisait et menait sa vie comme il le souhaitait, n'est-ce pas? Il n'avait aucun droit de juger cette femme, et savoir son orientation sexuelle ne lui apportait rien, pour dire vrai. Elle était toujours autant sympathique à ses yeux.

"Je comprends...J'ai cru...Que vous me sauteriez dessus, des fois...La vie est étrange."

Il fit un petit sourire en coin, comme si cela voulait tout dire et continua d'observer le parc, tout était redevenu à la normal. Mais plus le temps passait, moins il avait envie de rentrer chez lui, à quoi bon, n'est-ce pas?

« Enfin voilà, je suis désolée de ma réaction… Comment dire… Aggressive, mais je n’aime pas qu’on me fixe, ça me rappelait ces gens en France qui me suivaient mes bouquins à la main pour que je marque quelques mots… Comme si c’était important… »

James éclata de rire aux mots de Luka. Il voyait sans aucun mal la scène, la pauvre femme poursuivie. Fuyant et insultant les passants, même si cela, elle ne l'avait pas dit.

"Moi, quand je m'entraînais. J'avais les filles dans mon dos. C'était hyper gênant, mais on fait avec."

Il fit un petit sourire en coin, James avait envie de se remettre à la course, surtout qu'il ne s'était pas arrêté de son plein grès mais de force, à cause du manque de l'argent. Au final, la drogue était une pourriture en soit, il avait tout perdu, véritablement perdu. Il observa le parc, une envie folle de courir le prit à la gorge. C'était fou comme Luka le réveillait, le mettait dans un autre état, un état non pas sexuelle, mais tout à fait autre.

"Alors, à part insulter les gens, qu'allait vous faire maintenant?"

James fit un petit sourire en coin en imaginant la suite. Luka avait un sacré caractère comparé à lui et c'était ça qui l'amusait au fond. De toute façon, pas besoin de grand chose pour être très différent de lui. Il était du style fleur bleu et poète caché, romantique dans l'âme, des hommes comme lui étaient chose rare dans ce monde maintenant.

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"Je comprends...J'ai cru...Que vous me sauteriez dessus, des fois...La vie est étrange."

« Je vois. Et bien j’en suis désolée. Ou peut être que je ne suis pas désolée, c’est flatteur pour vous non ? »

« En tout cas vous ne craignez rien. Rassurez vous. »

"Moi, quand je m'entraînais. J'avais les filles dans mon dos. C'était hyper gênant, mais on fait avec."

« Je vous comprends… »

« Pourquoi avez vous arrêté … ? Si ce n’est pas… indiscret. »

"Alors, à part insulter les gens, qu'allait vous faire maintenant?"

« Je ne sais pas… C’est ma plus grande occupation vous savez. Ou du moins la plus passionnante. »

« Je ne sais pas trop, je devais retrouver une amie, et probablement aller boire un verre, mais … comme je l’ai dis je crois, elle s’est décommandée, et … si je vais boire un verre seule, la soirée finira comme toutes les autres. »

« Si ça vous tente vous pourriez venir boire un verre avec moi, en toute chasteté. »

Cela fit drôle à James quand Luka sourit. Se fut le plus énorme sourire qu'elle donna au court de cette soirée. Quelle drôle de vie, de rencontre aussi et l'anglais répondit lui aussi par un sourire.

« Je vois. Et bien j’en suis désolée. Ou peut être que je ne suis pas désolée, c’est flatteur pour vous non ? »

L'anglais fit encore un sourire aussi large, il ne se vexa pas du tout. Après tout, ne dit-on pas que les british ont un drôle d'humour? C'était peut-être bien le cas...

"C'est flatteur, en quelque sorte."

Mais sans grand intérêt pour lui, cela n'avait rien de méchant, mais une lesbienne n'avait rien à lui apporter. Parce qu'elle aimait les femmes, et que lui aussi. C'était comme avoir un ami, cela faisait une bonne jambe, mais l'ami ne couche pas avec vous. Et pis, le sujet dériva et James avoua quelque chose. Les filles dans son dos, observant ses muscles puissants, ses fesses rebondies et ses mollets puissant. Il se souvenait encore quand il partait à vive allure, le plaisir de se sentir voler, le plaisir de se sentir libre, tel un oiseau prenant son envole. Tout cela était maintenant loin, et l'anglais ne fit aucun commentaire quand elle dit le comprendre. Vraiment? Le comprenant-elle vraiment? Il en doutait, il avait le droit de douter, quoi de plus normal, est-ce pas?

« Pourquoi avez vous arrêté … ? Si ce n’est pas… indiscret. »

Pourquoi pas ne pas arrêter? Il ne sut que répondre, mais on ne raconte pas ses états d'âme à une inconnue, à une vulgaire inconnue. C'était terriblement indiscret, et pourtant, James le cacha. Il se colla un sourire amical sur son visage, les prunelles vertes claires pétillantes, mais pétillantes de tristesse.

"C'est une longue histoire. Une autre fois Luka."

James eut la manière de dire non, d'une manière douce, voir paternel. Comme un père refusant à sa fille une explication à une histoire d'adulte, et les histoires d'adultes ne sont pas roses, loin de là...Il réussit à détourner la conversation sur elle, en quelque sorte. C'était l'art de fuir en beauté, en toute beauté...

« Je ne sais pas… C’est ma plus grande occupation vous savez. Ou du moins la plus passionnante. »

L'anglais venait de lui demander quelque chose sur son caractère, et il en sourit. Quelle drôle de personne qu'était Luka, elle était marrante au fond, déstabilisante par certain côté, mais marrante. Il la laissa donc continuer, écoutant une drôle de suite, d'aventure.

« Je ne sais pas trop, je devais retrouver une amie, et probablement aller boire un verre, mais … comme je l’ai dis je crois, elle s’est décommandée, et … si je vais boire un verre seule, la soirée finira comme toutes les autres. »

James fronça les sourcils, qu'est-ce que cela voulait-il dire? Elle terminait dans les bras d'une autre? Elle avait dit "amie", mais était-ce une maîtresse plutôt qu'une véritable amie?

"Je vois...J'évite aussi..."

Il ne savait pas s'ils parlaient de la même chose, mais lui aussi évitait de tomber dans le lit des femmes, et déjà que le réveil avait été dur, avec cette blonde dans ses draps. Ce soir, il voulait finir clean, avec personne avec lui au fond...

« Si ça vous tente vous pourriez venir boire un verre avec moi, en toute chasteté. »

Chasteté il n'y avait pas, innocence peut-être et James se leva. D'une courbette élégante qui trahit son sang noble, il fit un petit sourire en coin.

"D'accord, allons-y alors."

James attendit que Luka se lève, en route pour boire, et vraiment avec innocence? On serait surpris de ce que nous ferait faire l'alcool au fond...

[Terminé]

Looking Glass Blues' || Ft. James L. Icon_arrow

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