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Pour quelques dollars de plus.

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Darkness Falls est hanté par

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Pour quelques dollars de plus. _
MessageSujet: Pour quelques dollars de plus. Pour quelques dollars de plus. Icon_minitimeVen 4 Juin - 0:58

Hj : Désolée de tout ce retard pour ce post', dont je ne suis pas très fière. Surtout que tu as un style d'écriture merveilleux à côté du mien.

Les yeux bandés, la jeune femme était à l’affût du moindre son qui pourrait trahir la position de ses adversaires. Une légère perturbation dans le silence qui l’enveloppait lui indiqua avec précision qu’un homme approchait à sa gauche. Ses pas se faisaient aussi furtifs que possible, mais sa discrétion n’était toutefois pas suffisante pour lui éviter de se faire repérer. C’est toujours aussi silencieusement qu’il se jeta sur elle, mais elle le repoussa aussitôt d’un simple coup de pied au ventre. Cette première attaque extirpa ses petites camarades de leur léthargie et dans un ensemble parfait, ils tentèrent à nouveau une nouvelle agression mais la jeune blonde riposta et se débattit comme un beau diable. Malgré son handicap, elle connaissait l’exact emplacement de ses opposants. Etre isolée dans le noir n’était pas un inconvénient pour elle, mais bel et bien un avantage. Privée d’un sens, elle développait davantage les autres, notamment, dans le cas présent, l’ouïe, auquel elle accordait une confiance sans limite. Ses mouvements défensifs étaient fluides et rapides, ses déplacements félins et imprévisibles. Ils étaient l’aboutissement d’années intensives de formation, de gymnastique et d’entraînements sportifs. Autrement dit, de sueurs, de larmes, de souffrances et de sang. Derrière elle, une porte s’ouvrit sans douceur et une voix au timbre familier hurla son nom. Tout en se retournant en direction de l’intrus, la jeune femme retira le bandeau qui entravait ses yeux tandis que les combattants avec qui elle avait disputé ce match se stoppèrent net dans leur élan.

Homme : « Birkin, dans mon bureau dans 10 minutes. »

Sherry acquiesça d’un mouvement bref de la tête. Elle délaissa le tatami pour le béton froid qui lui glaça les pieds, et s’empressa de gagner les douches communes, attenantes au gymnase qu’elle venait de quitter, où elle retira ses vêtements de sport pour dévoiler sa nudité. La pièce était vide mais peu lui importait. Sherry n’était pas foncièrement pudique. Impossible de l’être quand vous passez la moitié de votre vie en sous-vêtements pour satisfaire la curiosité de quelques scientifiques qui vous traitaient comme une bête curieuse. Elle se glissa sous une eau tiède, appréciant le contact des nombreuses gouttes d’eau sur son corps frêle, qui effleuraient son visage comme autant de caresses pour ensuite rouler le long de son dos. Elle avait l’impression que l’eau purifiait son âme, qu’elle la lavait des tous les péchés qu’elle renfermait. Mais pas le temps de s’attarder, elle était attendue, et elle avait été éduquée selon le principe de ne jamais faire patienter quiconque. « L’heure, c’est l’heure. » Elle sortit une serviette de son sac et se sécha en quatrième vitesse avant d’enfiler rapidement ses vêtements de rechange. Puis elle se dirigea dans le bureau de l’homme en question, qui, nul doute, était sur le point de lui confier une mission. Cela faisait très peu de temps que la jeune femme se voyait l’honneur d’accomplir certaines tâches pour la Compagnie. Les sales besognes, selon certains. Ses supérieurs jugeaient certainement qu’elle était désormais prête, après de nombreuses années de travail acharné. Sherry parcourait à la hâte ces couloirs gris, tristes et sans vie des souterrains dans lesquels le QG de la Compagnie s’était installé. Arrivée devant le bureau de son employeur, elle frappa trois petits coups à la porte avant de l’ouvrir sans attendre la permission d’entrer. L’homme l’attendait, un dossier blanc posé sur son bureau tranchait avec la couleur sombre de celui-ci.

Homme : « Faites en sorte qu’il regagne nos rangs. »

Sans ajouter un mot de plus, il l’expédia hors de sa vue d'un simple geste de la main. Dossier en main, elle le parcourut pour prendre connaissance des faits. Il était question d’un homme, un brillant scientifique travaillent pour leur concurrent direct et les plus féroces : Umbrella. Il y était inscrit son adresse, les noms des membres de sa famille ainsi que leur localisation, les travaux qu’il dirigeait et même le nom du restaurant où il comptait dîner ce soir, accompagné d’un collègue. Sherry ignorait comment la Compagnie parvenait à obtenir de telles informations, mais elle relégua ses questions dans un coin de son cerveau. Son rôle était d’agir, pas de penser. « Réfléchir, c’est commencer à désobéir ». La jeune blonde passa dans la modeste pièce qui lui servait de chambre, et se vêtit d’un pantalon noir, d’un t-shirt large et d’une veste en cuir. Elle attrapa avec délicatesse une robe de soirée, pour faire bonne impression, la plia soigneusement et la rangea avec autant de précaution dans son sac. La soirée ne faisait que commencer.


[…]

L’homme s’apprêter à monter dans un taxi quand la jeune femme, descendue de sa moto quelques minutes auparavant pour l’attendre en bas de son immeuble, s’approcha gracieusement de lui et referma la porte de la voiture qu’il avait entrouverte.

Scientifique : « Mademoiselle, j’étais là en premier et… »

« Je ne suis pas ici pour le taxi, monsieur. Monsieur Descamps me fait dire qu’il ne pourra pas se rendre à votre rendez-vous. »


A ces mots, le scientifique se méfia. Il faut croire que tous les employés du Parapluie étaient rongés par la paranoïa.

Scientifique : « Qui êtes-vous ? Je travaille avec lui, et je ne pense pas vous avoir déjà vu auparavant. »

« Disons que monsieur Descamps et moi sommes plutôt… intimes » ,rétorqua-t-elle, lui laissant entendre qu’ils étaient amants, bien que ce fameux Sébastien ait déjà une bague au doigt. Elle espérait que cette réponse le gênerait et qu’il ne poserait plus de question. Elle ne s’était pas fourvoyée. Le scientifique n’insista plus.

Scientifique : « Dites-lui que nous devons absolument travailler sur notre affaire. C’est important. »

Ces paroles l’intriguèrent. Dans quelles recherches ce soi-disant brillant scientifique était-il plongé ? Etait-ce ses mystérieux projets qui intéressaient tant la Compagnie ? Ou toute autre chose ? Elle suivit l’homme du regard jusqu’à ce qu’il regagne son appartement, qui de l’extérieur semblait très luxueux.

[…]

Arrivée au restaurant, elle se glissa furtivement jusqu’aux toilettes, où elle troqua ses habits sombres contre une robe de soirée qui n’était guère plus claire, laissant son vulgaire sac à dos dans un coin de la pièce. En se regardant dans la glace, elle releva et noua ses cheveux blonds en un édifice fragile, prêt à se rompre à tout instant. Elle n'était pas maquillée mais ce teint naturel lui seyait à la perfection. Ses longs cils noirs, qui semblaient toujours recouverts d'une couche de mascara, mettait en valeur ses yeux bleus. La jeune femme, peu satisfaite du reflet que lui renvoyait le miroir, quitta la pièce, puis examina rapidement les environs pour repérer Sébastien Descamps, qui, elle l’espérait, ressemblait trait pour trait à la photographie qu’on lui avait communiqué. Elle finit par l’apercevoir, assis seul à une table, semblant impatient du retard qu’avait son collègue. Sherry s’approcha d’une démarche gracieuse et féline et s’assit sur la chaise face au scientifique. Elle esquissa un léger sourire avant de prendre la parole.

« Bonsoir, monsieur Descamps. Je ne pense pas que votre collègue vous rejoindra ce soir. »
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MessageSujet: Re: Pour quelques dollars de plus. Pour quelques dollars de plus. Icon_minitimeJeu 10 Juin - 19:13

Qu'allait-il prendre au dîner pour ce soir ? Cette question martelait le cerveau de Sébastien jusqu'à lui en faire perdre la raison – tout est relatif – alors même qu'il n'avait pas pris connaissance du menu que proposait le restaurant dans lequel il allait partager ce repas, avec un scientifique local... Encore un autre chercheur qui se prend pour Dieu, se croyant an-dessus de tout, alors qu'il n'est que l'outil de cerveaux plus développés que le sien. Le français savait d'or et déjà à quoi s'attendre concernant ce dîner : on prend l'apéritif, on parle boulot, ça se la joue grand bourgeois critiquant le petit personnel, ça se prend un Cognac en fin de repas et pour couronner le tout, ça propose un Havane dans le bar de strip-tease le plus renommé de la ville, le boulot quoi. Il en connaissait déjà un rayon, il savait déjà sur quoi ses recherches allaient porter, mais il devait bien passer par cette étape des plus rébarbative, l'orientation des recherches fondamentales. On ne peut avancer que sur des fondations solides, les deux hommes devaient donc se rencontrer avant d'entamer leurs expériences. Descamps ne pouvait se défaire de cette image de jeune-vieux aigri, qui semble ne rien connaître à la vie, pourtant il aurait pu parier sa main ou tout autre partie de son corps que cette entrevue allait être ennuyeuse à mourir, et qu'il aurait très bien pu faire cela par téléphone. Seulement, il pouvait se montrer des plus hypocrites dans les cas de force majeure, cette soirée en faisait partie... et il n'y était pas allé avec le dos de la cuillère. Un costume Christian Lacroix était de mise, il fallait bien impressionner le petit personnel, enfin même, il en portait pour se rendre à son gagne-pain, ça ne le dérangeait pas plus que cela. Quoi que, celui-ci faisait partie de sa dernière collection, mieux fallait-il ne pas faire de tâche de vin rouge, cela serait impardonnable. Lorsqu'il se présenta au maître d'hôtel, il garda se ton hautain caractéristique de sa personne, se servant d'un simple signe de main comme « bonjour » ou encore « merci ».

L'employé ne broncha pas non plus – il n'avait pas intérêt, en servant les plus grosses fortunes américaines voir mondiales, il se devait de se plier à tous les désirs des clients – et l'accompagna jusqu'à la table de deux personnes, réservée par la firme au parapluie. La salle principale était de couleur très clair, sûrement un blanc cassé, mais illuminée d'éclairages chauds, le tout donnant une atmosphère chic et chaleureuse. Le mobilier sortait sûrement d'une scierie proche, le bois massif devait provenir d'épicéa, caché par des nappes, serviettes et autres broderies épurées blanches, en fibres naturelles. Avant même que le serveur n'ait pu ouvrir la bouche, Sébastien lui commanda un premier verre.

« Je prends un whisky, double et sec. Aussi, vous m'apporterez la bouteille de votre meilleur champagne, j'ai bien dit meilleur; si vous tentez – ne serait-ce même que d'y penser – de me refourguer un de vos mousseux américain insipide à la place d'une appellation Champagne contrôlée, vous n'aurez pas le temps de sortir la bouteille de la cave que vous serez mis à la porte de cet établissement. J'ai autant, voir plus de contacts qui pourraient vous ruiner votre vie professionnelle, que vous n'en détenait dans le répertoire de votre téléphone cellulaire... Bien. »

Encore une fois, sans un bruit, le serveur s'exécuta, reprenant la serviette sur son bras pour s'essuyer le front: son nouveau client lui donnait des sueurs froides, et cela ne faisait que de commencer. L'heure tournait à un rythme régulier, seulement la personne avec qui Sébastien devait dîner ne montrait toujours pas le bout de son nez. Au contraire, qu'elle ne fut pas la délicate surprise que de voir une jeune femme, un fillette un peu trop pouponné, s'asseoir face au chercheur, dans une robe de soirée à en faire pâlir Kate Moss. La jeune inconnue, qui devait à peine de sortir de chez ses parents, avait de magnifique yeux intensément profond, une chevelure blonde brillante et souple, et arborait un petit sourire avant même d'ouvrir la bouche. Descamps ne releva pas tout de suite ce qu'elle venait de lui annoncer – à savoir la manquement à l'appel de son futur collègue – et tourna la tête quelques instants, continuant à faire claquer ses ongles à rythme régulier sur la table. Après ce court instant, il réalisa que cela n'était pas un canular et que la jeune femme, qui venait se poser comme un cheveux sur la soupe, allait en démordre jusqu'au bout.

« Voyez-vous, c'est bien la première fois qu'un collègue ose envoyer sa fille pour annoncer le fait qu'il ne sera pas présent. Rentrez chez vous de ce pas, ce n'est pas un monde pour vous jeune fille, et rappeler à votre père que ces excuses et coups de ce genre ne seront plus tolérés par la suite. Revenez dans 10 kilo. »

Ces mots sortirent de manière très sèche, sans temps de répit. Il voulait être très clair sur la suite des évènements : il n'y aurait pas de suite, elle n'avait qu'à déguerpir au plus vite. Déjà que ces petites rencontres extra-professionnelles étaient classées dans la catégorie des évènements rébarbatifs, Sébastien ne sortait pour qu'on se paie sa poire. Alors même qu'il allait reprendre la parole, le serveur revint avec une magnifique bouteille de champagne ainsi qu'avec deux coupes. Apparemment, le gérant de l'établissement offrait la bouteille pour l'apéritif, et cette bouteille sortait directement de la réserve personnelle, normalement utilisée pour l'arrivée de figures importantes. Le jeune déposé une coupe devant la jeune femme, la servit, puis fit de même avec Sébastien. Il reposa les bulles sur un petit chariot se trouvant à côté de la table, et retourna vaquer à ses occupations, sans un bruit.

« Et bien. A la votre, Miss X. »
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