You make me wanna die. [ Open to all. ]

« Lost in time »

Peut être trop jeune, peut être trop pervertie, peut être. Qui sait, qui sait. Dans ce taxi qui m’emmenait je ne sais ou, je pouvais réfléchir un peu. Je m’attachais les cheveux, je devrais rentrer. Oui, je devrais. Mais je ne suis pas comme ce Alex, à choisir raisonnablement plutôt que de s’amuser, c’est sûrement pour cela, que je ne travaille que pour moi. Je sens que le réveil demain matin va être compliquée. Je ne sentais plus mes cheveux dans ma nuque, à part quelques mèches qui tombaient dans le creux de mon perfecto, caressant doucement ma nuque. Je soupirais. Je sentais l’alcool, la cigarette et le parfum d’homme. Comme tous les soirs où je sors. Je pourrais me lasser, mais c’est comme si je collectionnais les parfums, d’un soir ou d’une vie. D’un soir pour la plupart, pour tous. J’aime sentir l’homme, les parfums sont plus fort, plus affirmée, plus sensuel. Je n’ai qu’une majorité, et pourtant. Qu’est ce qui m’interdit d’apprécier la peau chaude ? les parfums sensuels, on dit qu’il n’y a plus de jeunesse, bien sur qu’il y a une jeunesse, et elles n’est pas si différente que les générations précédentes, c’est la découvertes des choses interdites, des choses qui choquent, mais tout ceci évolue et plus ça choque, plus c’est bien, plus c’est interdit, mieux c’est. Mais j’ai dépassé ça, du moins je crois, mais après tout, vous pouvez croire ce que bon vous semble, je n’ai plus rien à faire de l’avis des autres. Si je le suivais, je serais au couvent, à lire des livres sur la virginité et autre stupidité sur le premier baiser, sur l’amour éternel, sur la fidélité. Sur le cuir arrière du taxi, j’ai froid, il vaudrait mieux que je rentre ne pensez vous pas ? J’ai froid.

Je suis rentrée, et je ne sais plus trop ce qui s’est passé, mais j’imagine que ce cendrier s’est rempli seul, que les mégots à l’intérieur laissés tels des cadavres sont les miens et que ce verre vide, est le mien. Il faudrait que je change n’est ce pas ? Mais je n’y peut rien. Je suis autodestructrice mais pas suicidaire. La vie ne vaut rien, mais rien ne vaut une vie. Qui a dit ça, je ne m’en souviens pas, mais n’est ce pas une magnifique maxime ? Je regarde dehors, le soleil est déjà bien haut, c’est fou, je ne me souviens pas avoir fumé autant de cigarette en rentrant, si crever je devais, ce serait d’un cancer et dans les pire souffrance, c’est fou tout de même ? Je regardais autour de moi, mes bas sont effilés, certainement durant la soirée, je porte encore la robe que j’avais hier soir. J’ai mal à la tête, alors je me lève du sofa ou j’étais étendue, je titube un peu, autant que mon récit soit réaliste, je ne vais pas être fraîche comme un gardon après une nuit comme celle ci, ça m’apprendra, ou pas. Je coure vers la salle de bain, attrape un verre et un cachet d’aspirine, j’hésite, puis j’en prend un deuxième. Tout mon maquillage à couler, ça me donne un air tragique, un air presque pitoyable, ce spectacle me plairait presque. Je laisse couler l’eau de la douche, pour y rentrer, et au fur à mesure je jette mes vêtements, comme c’est tragique, si jeune, si pervertie, si nulle, si terrible, si pitoyable, si insupportable. Mais trouvez moi une qualité. Disons que j’ai au moins une véritable personnalité et un point vue assez mature de ma situation, je m’assume quand même. Ma jolie robe est trempée, d’un noir limé à cause de l’eau est elle encore plus belle. Je hausse les épaules. Je ne sais ce que je vais faire aujourd’hui, mais j’ai faim ; j’ai terriblement faim, et j’ai terriblement envie de quelque chose de sain. Oui, j’ai ce mot dans mon vocabulaire, j’ai envie de … déambuler, j’ai envie de manger. Je n’ai pas encore fumé, n’est ce pas fantastique. Je me fais un café, noir, sans sucre, quelque chose qui va me tuer sur le coup certainement. Alors avec ce café, et avec ce soleil, sur la terrasse, enroulée dans une serviette, les cheveux suintant, j’allume une cigarette, la première de la journée. Je resterais bien là, sous le soleil de cette terrible ville, à observer les gens qui passent, les gens pressés. Je terminais mon café, qui me faisait trembler, il était trop chaud, et je n’avais pas envie d’attendre. Terminé, ma clope, terminé mon café, je me levais pour m’habiller et sortir, j’allais manger, j’avais faim, et je n’avais aucune envie de manger chez moi, même si mon frigo ne manquait de victuailles. Mais aucune envie de cuisiner, aucune envie. Je pris un jean plus troué qu’un collant, un tee-shirt trop grand, plusieurs sautoirs, et je faisais glisser un solitaire que j’ai piqué à ma mère. Et des Boots à talons, pour me grandir, et non vieillir, y voyez vous la nuance ?Je quittais mon appartement, fredonnant : « For all of you who’ve wrong me, I am Iam a zombie … ».

Ayant pris un taxi, je me retrouvais très vite dans les rues, là ou je trouverais un restaurant, ou je mangerais seule, comme à mon habitude. J’arrêtais le taxi, lui donnant son argent, lui disant de garder la monnaie. Je sortais, je soupirais, il faisait chaud, on pourrait croire que j’ai chaud avec mon jean, mais quand on y pense, les trous que j’ai dans celui ci, me permette une aérations continuelles des jambes astucieux non ? je marchais regardant, ce que je pouvais bien manger, sans pour autant me détruire encore plus la santé. Mais d’un autre côté, je fume, je bois, mais c’est pas comme si je me piquais. Mettons les choses au clair, je ne suis pas une toxicomane, vous pouvez peut être me traiter d’alcoolique, mais là, je n’ai point envie de m’épancher sur ce sujet, ce serait trop long, et je ne suis pas en état. Je n’ai pas forcé sur le maquillage, je ne suis pas une voiture volée. Je m’arrête devant un restaurant japonais. Voilà du sain. J’entre, m’assoies et attend qu’on veuilles bien prendre ma commande. J’ai faim.

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Je me réveilla en sursaut j'étais étendus dans mon lit, suintant de transpiration. J'avais encore fait ce cauchemar, sa faisait un moment que j'en n'avais plus fait, c'est cette ville, elle me rappelle cette fameuse nuit où tout a basculé, pas de doute je ne mourais pas avant de savoir la vérité, mais ais-je vraiment envie de la savoir, le doute me ronge, il faut que je sache, sa viendras mais pas aujourd'hui, je dois me changer les idées. Je mis ma main sur mon front, il était brulant, je me leva, fila à la cuisine et me servit un verre, un petit verre d'Armagnac, son gout fumé excita ma bouche, puis brula légèrement ma gorge. Rien de mieux qu'un petit verre pour bien commencer la journée. J'allai ensuite prendre une douche. Je me déshabilla et fit couler l'eau bien chaude, je me me masse le coup et me lava une bonne demi-heure. Je sortis de la douche une serviette autour de la taille, je sécha mes cheveux et me regarda dans la glace. Tes cheveux partent dans tout les sens et un jour faudra que tu pense à te raser, peut être demain. Mon ventre gargouille, j'ai faim. Je file à la cuisine et ouvre le frigo, vide. Un jour faudrait que tu fasse les courses. Je m'habilla en vitesse, un jeans, un T-shirt noir, sa fera l'affaire. Je mis mes bottes de Biker, prit ma veste en cuir, mes papiers et les clefs de ma moto.

Je sortis de l'appartement et me dirigea vers le parking. Il faisait beau dehors, et plutôt chaud, je m'installas sur ma Triumph Bonneville América, mon petit bijoux, je caressas un peu le réservoir et tourna la clef, elle démarra au quart de tour, le bruit du moteur était impeccable. Je me demanda alors où est ce que je pouvais trouver un bon restaurant. Cela faisait que quelques jours que j'étais arrivé en ville et j'avais pas encore eu le temps de visiter correctement la ville. Je décidais de partir dans une direction je trouverais bien un moment ou un autre quelques choses. Je visitas ainsi la ville pendant quelques temps, puis au bout de quelques temps je trouvas un petit restaurant japonais. Bon, sa fera l'affaire, de toute façons maintenant j'ai trop faim, il faut que je mange quelque-chose.

Je gara la moto devant le restaurant et ouvrit la porte de celui-ci. Il y avait pas grand monde la dedans au loin il y avait un groupe d'homme d'affaire installés sur une grande de table. A l'autre bout du restaurant une jeune femme était installé à une table. Elle était blonde et plutôt pas mal d'ailleurs, quoique un peu jeune pour moi, elle semblé ne pas être très fraiche peut être un lendemain difficile, bon de toute façon je devais pas être très frais non plus. Néanmoins je m'installas à une table juste à côté de la sienne. Je mettais mis face à une fenêtre du restaurant qui donné directement là où j'avais garé ma moto, ainsi je pouvais la garder à l'œil. Puis, j'ouvris la carte du jour et attendis que quelqu'un vienne prendre ma commande.